Hausse modérée des salaires
Douche froide pour les salariés. Selon le cabinet Deloitte, l'augmentation médiane des salaires en 2022 devrait être de 2,35%. Soit un niveau similaire à celui d'avant la crise sanitaire. Autant dire que ce sera une déception pour tous ceux qui espéraient toucher les dividendes du rebond de l'économie suite à la levée des restrictions sanitaires : après tout, la croissance s'est établie à 7% l'an dernier…
Mais selon Deloitte, les entreprises font montre de prudence. Le contexte actuel est mal orienté, avec la guerre en Ukraine et les conséquences qu'elle implique pour les difficultés d'approvisionnement. Les salariés connaitront le niveau d'augmentation à laquelle ils auront droit sur la paie en avril, puisque les négociations annuelles prennent fin. Mais il ne faudra pas s'attendre à un miracle.
Mais selon Deloitte, les entreprises font montre de prudence. Le contexte actuel est mal orienté, avec la guerre en Ukraine et les conséquences qu'elle implique pour les difficultés d'approvisionnement. Les salariés connaitront le niveau d'augmentation à laquelle ils auront droit sur la paie en avril, puisque les négociations annuelles prennent fin. Mais il ne faudra pas s'attendre à un miracle.
Les entreprises prudentes
Pourtant, le niveau de l'inflation aurait pu laisser espérer de bonnes surprises pour les salariés. Il est vrai que le pouvoir d'achat est fortement mis à mal, et cela ne devrait pas s'arranger dans les prochains mois. Les entreprises pourraient néanmoins consentir à des gestes supplémentaires, comme davantage de télétravail ou encore des primes plus généreuses.
Ainsi, la fameuse « prime Macron » sera versée par un quart des entreprises, pour un montant moyen de 500 euros. L'an dernier, elles étaient 21% à verser ce bonus toujours bienvenu, mais qui ne compte pas dans l'avancement des salaires. Il faut néanmoins s'attendre à quelques déceptions qui pourraient pousser certains salariés à aller voir ailleurs, un danger pour les entreprises alors que le chômage est au plus bas.
Ainsi, la fameuse « prime Macron » sera versée par un quart des entreprises, pour un montant moyen de 500 euros. L'an dernier, elles étaient 21% à verser ce bonus toujours bienvenu, mais qui ne compte pas dans l'avancement des salaires. Il faut néanmoins s'attendre à quelques déceptions qui pourraient pousser certains salariés à aller voir ailleurs, un danger pour les entreprises alors que le chômage est au plus bas.