Journal de l'économie

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Penser dès maintenant à sa retraite





Le 2 Février 2021, par Jean-Yves JAMES

Ces 3 dernières années auront été marquées par 2 mouvements sociétaux : la crise dîtes des Gilets jaunes et la réforme sur les retraites non aboutie à ce jour, qui ont entraîné des manifestations importantes impactant fortement notre économie et un évènement sanitaire sans précédent : la COVID 19 qui elle-même pénalise fortement l’économie française et le marché de l’emploi.


Ce dernier évènement devrait avoir un effet amplificateur sur le comportement des Français, et notamment dans leur activité salariée, puis au moment où ils feront valoir leurs droits à la retraite.
L’ensemble des secteurs économiques vont être concernés, les professions libérales, les commerçants, les artisans, les salariés du secteur privé, quelle que soit la taille des entreprises, voire les fonctionnaires.

De nombreux commerçants, artisans quelques soient leurs secteurs d’activité (restaurateurs, prêt-à-porter, coiffeurs, fleuristes, hôteliers…), mêmes certaines professions libérales, petites entreprises, et autoentrepreneurs vont devoir cesser leur activité faute de trésorerie. Dans le meilleur des cas, ils pourront vendre leur affaire, mais à quel prix ? Cependant, tous n’auront pas cette possibilité et ne trouveront pas de repreneur. Certains pourront rebondir et s’orienter vers une autre activité, mais pour les plus âgés quand sera-t-il ?

À l’issue de ces crises quels seront les revenus de ceux qui sont proches de la retraite.
Pour ces personnes qui cotisent au Régime de Base Sécurité Sociale complété par le Régime Social des Indépendant (RSI) et qui se sont également basés pour améliorer leur future retraite, sur la vente de leur fonds de commerce, de leur portefeuille de clientèle ou patientèle ou de leur entreprise ; de quoi sera faite leur retraite demain et après-demain ? Quel en sera le montant ?
Il en va de même pour les activités salariées qui cotisent au Régime de Base de la Sécurité Sociale ou (Retraite du Régime Général) et des Caisses Paritaires pour la Retraite Complémentaire des Salariés ou des Cadres, de quel montant de retraite vont-ils bénéficier ?

Comme on l’a vu avec la présentation de la réforme, tout cela reste très flou ! 
Dans quelques années, quel que soit son CSP (Code Socio-Professionnel), bénéficierons-nous en tant que retraités d’un montant de revenus permettant de vivre correctement pour éviter de tomber sous le seuil de précarité, telle est la question que l’on peut se poser aujourd’hui plus qu’hier.

Dans la retraite par répartition actuelle ou demain si la loi est à nouveau débattue et votée, les salariés supportent des cotisations qui permettent de payer la pension des retraités actuels. Ce système de solidarité intergénérationnelle est en péril depuis quelques années en raison de l’allongement de la durée de vie et de la disproportion entre actifs et retraités. Que ce système reste en l’état ou passe par un système à points, l’on peut s’interroger sur le nombre de cotisants. Ce panel sera-t-il suffisant pour permettre une bonne redistribution ?

À ce jour, la tendance sur le montant des pensions perçues par le nouveau retraité baisse régulièrement. Cela s’arrêtera-t-il avec une nouvelle réforme, allongement de la durée du travail, cotisation individualisée ? Cela paraît peu probable.  Ce qui entraîne chaque année une réduction du montant de la pension que touche chaque nouveau retraité.

La retraite par répartition est le système privilégié dans les économies de marché fondées sur des valeurs sociales, notamment en France qui présente des avantages, mais aussi quelques incertitudes :
Avantages :
  • Assure une redistribution pour les salariés
  • Garanti une stabilité lors des crises financières contrairement à la capitalisation
Inconvénients :
  • Baisse des cotisants
  • Évolutions des retraites en continuelle baisse
  • Nécessité de travailler plus longtemps pour obtenir une retraite à taux plein
  • Demain répartition suivant le nombre de points acquis
L’on voit bien aujourd’hui que 90 % des salariés, entrepreneurs individuels, commerçants, artisans, professions libérales… subiront une forte baisse de leur pouvoir d’achat lors de leur départ en retraite. Dès lors, Il devient donc urgent que les comportements de l’ensemble des actifs, même non actifs doivent évoluer et entreprendre de se constituer une épargne ou des investissements qui lui permettront de conserver un minimum de revenus.

Quelles sont les solutions ?

Plusieurs solutions sont à la disposition de ceux qui souhaitent entreprendre la constitution d’une épargne retraite collatérale qui peut se constituer en fonction de ses revenus et de son Taux Marginal d’Imposition (TMI).
Cela peut se traduire par la souscription d’un ou plusieurs contrats d’Assurance-Vie, de Plan d’Épargne Retraite ou au travers de la constitution d’un patrimoine immobilier.
 
Souscrire un contrat d’Assurance-Vie dont l’horizon est la retraite
Tout le monde devrait être titulaire d’un contrat d’une Assurance-Vie (ne pas confondre avec un contrat d’assurance décès) qui est produit simple pour épargner sans contrainte.
Quel que soit le niveau de connaissance du client sur ce produit, débutant ou averti, le Conseiller en Gestion de Patrimoine Indépendant (CGPI) lui apporte tous les conseils dans la constitution de son contrat et va sélectionner des supports en adéquation avec le risque que l’épargnant est prêt à supporter.

Ce contrat sur lequel l’on capitalise à raison d’un versement mensuel minimum (50 ou 100 euros par mois par exemple, à voir suivant les conditions des compagnies d’assurance), qui peut chaque année être réactualisé en fonction de l’évolution du salaire, afin d’aboutir à un capital qui viendra améliorer soit sous forme de rente viagère sa retraite mensuelle, soit par le retrait de son capital en totalité ou par retraits réguliers qui peuvent être programmés. L’objectif bien évidemment est de conserver et d’alimenter ce contrat tout au long de sa vie active.

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Ouvrir un Plan d’Épargne Retraite (PER)

Dans le cadre de la loi PACTE, l’état a mis en place le Plan d’Épargne Retraite Individuel (PER ou PERIN) qui permet de capitaliser pour sa retraite avec des avantages fiscaux à l’entrée et/ou à la sortie.
En effet, l’on peut choisir d’effectuer des versements sur son PER sans limitation de montant en bénéficiant d’une réduction d’impôts sur une partie ou l’ensemble de ses versements « les textes fiscaux prévoient des limites de déduction » à l’entrée qui permet de réduire son imposition sur l’année en cours et de ressortir lors de son départ en retraite avec une imposition minorée lors d’une sortie en rente ou en capital. Il est également possible de verser sur son PER sans souhaiter bénéficier d’une réduction d’impôts à l’entrée, mais d’un avantage à la sortie, l’imposition baissant en général lors du départ en retraite.

Votre PER vous permet donc de sortir au moment du départ en retraite soit en rentre viagère, soit en capital ou de faire un panachage des 2. Toutefois le client doit savoir que son choix est irrévocable, notamment dans le cas de la mise en place d’une rente viagère.
Des clauses permettent de sortir par anticipation :
  • Décès du conjoint du titulaire ou de son partenaire lié par un pacte civil de solidarité.
  • L’invalidité du titulaire, de ses enfants, de son conjoint ou de son partenaire lié par un pacte civil de solidarité.
  • La situation de surendettement du titulaire.
  • L’expiration des droits à l’assurance chômage du titulaire (sujet à interprétation suivant certains cas)
  • La cessation d’activité non salariée du titulaire à la suite d’un jugement de liquidation judiciaire ou toute situation justifiant ce retrait ou ce rachat suivant la décision de l’autorité compétente qui peut être le tribunal de commerce.
  • Affectation des sommes épargnées à l’acquisition de la résidence principale.
     
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Se construire un Patrimoine immobilier

Cela peut se faire par un investissement dans le cadre de la loi PINEL (qui est prorogée jusqu’en 2022) où l’on peut bénéficier une réduction d’impôts à raison de 2 % de l’investissement dans la limite de 300 000 € uros, sur une période de 6/9 puis 1 % entre 9 et 12 ans, soit au total 21 % sur la période.
Cet investissement est en partie payé et rentabilisé par la mise en location du bien acheté sur la période bénéficiant de la réduction fiscale. Ce qui fait que l’investissement est en grande partie voire en totalité payé par l’encaissement des loyers et par l’avantage fiscal.
Au terme de l’investissement, le propriétaire a le choix entre conserver le bien et continuer à encaisser un loyer qui lui apporte des revenus complémentaires, ou le vendre et encaisser un capital qu’il pourra replacer dans un contrat d’Assurance-Vie.

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Quel que soit le choix de l’investisseur, il est important et urgent de penser dès maintenant de se constituer un patrimoine financier ou immobilier ou les 2 en même temps, afin de se prémunir d’une perte de revenus importante lors du départ en retraite.
 
Jean-Yves JAMES
Compagnie de Gestion Privée du Patrimoine
 


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