Le pétrole russe aura un prix plafonné
La nouvelle sanction contre la Russie prise par le G7 cible, cette fois, le pétrole russe : son prix est plafonné à 60 dollars le baril, dès lundi 5 décembre 2022. Une sanction qui risque de compliquer fortement la capacité d’exportation de Moscou. En effet, tout pétrole acheté au-dessus de ce montant ne pourra ni être transporté par des bateaux enregistrés dans les pays appliquant la mesure, ni inclure, au sein de la transaction, des banques, établissements de crédit ou assurances de ces mêmes pays.
Or, les pays du G7 ainsi que l’ensemble de l’Union européenne appliqueront cette nouvelle sanction… et il s’agit des pays où se trouvent les sièges des principaux armateurs, banques et assurances. La Russie, de son côté, a réagi déclarant qu’elle cherchera un moyen de contourner voire de faire annuler la décision. Et qu’elle ne vendra plus du pétrole qu’aux pays n’appliquant pas cette décision, même si cela conduira à une réduction de la quantité de brut exportée.
Or, les pays du G7 ainsi que l’ensemble de l’Union européenne appliqueront cette nouvelle sanction… et il s’agit des pays où se trouvent les sièges des principaux armateurs, banques et assurances. La Russie, de son côté, a réagi déclarant qu’elle cherchera un moyen de contourner voire de faire annuler la décision. Et qu’elle ne vendra plus du pétrole qu’aux pays n’appliquant pas cette décision, même si cela conduira à une réduction de la quantité de brut exportée.
L’OPEP+ ne change pas sa production de brut
De son côté, l’Opep+, le Cartel de l’Or noir, a tenu sa réunion mensuelle à Vienne, le 2 décembre 2022 également. Une réunion attendue puisque plusieurs rumeurs prêtaient à l’organisation la volonté de changer les quotas de production de brut. Finalement, il n’en sera rien : l’OPEP+ a décidé de continuer de produire autant, afin de maintenir les prix élevés.
En effet, l’inquiétude concernant un ralentissement de la croissance mondiale en 2023 implique une inquiétude sur la demande mondiale de brut. En ne changeant pas la production, l’OPEP+ conserve la maîtrise de l’offre et de la demande, jusqu’à nouvel ordre. Et en Bourse, le prix du baril a grimpé de plus de 2,5% durant la séance du 5 décembre 2022.
En effet, l’inquiétude concernant un ralentissement de la croissance mondiale en 2023 implique une inquiétude sur la demande mondiale de brut. En ne changeant pas la production, l’OPEP+ conserve la maîtrise de l’offre et de la demande, jusqu’à nouvel ordre. Et en Bourse, le prix du baril a grimpé de plus de 2,5% durant la séance du 5 décembre 2022.