Baisse de prix espérée
Ce sont 50 millions de barils, puisés dans les réserves stratégiques américaines, qui vont être mis en circulation dans les prochains jours, a annoncé Joe Biden qui parle d'« initiative majeure ». L'objectif, à terme, est de faire baisser le prix de l'essence à la pompe qui impacte le pouvoir d'achat des automobilistes. Une baisse des prix qui n'interviendra pas « du jour au lendemain », prévient-il, mais son initiative « fera une différence », assure le président américain.
Selon la ministre de l'Énergie, le prix du gallon (3,78 litres) devrait baisser. 3,19 dollars en décembre. Il est actuellement de 3,40 dollars. Et ce prix devrait encore baisser au mois de janvier. Les cours du pétrole ont grimpé de 60% en un an. Plus qu'inonder le réseau de stations-service du pays, il s'agit d'abord et avant tout de marquer les esprits.
Selon la ministre de l'Énergie, le prix du gallon (3,78 litres) devrait baisser. 3,19 dollars en décembre. Il est actuellement de 3,40 dollars. Et ce prix devrait encore baisser au mois de janvier. Les cours du pétrole ont grimpé de 60% en un an. Plus qu'inonder le réseau de stations-service du pays, il s'agit d'abord et avant tout de marquer les esprits.
Pression sur l'Opep
Car les États-Unis n'utilisent leurs stocks qu'avec parcimonie. Le pays dispose d'une réserve de 609 millions de barils, qui ne servent habituellement que dans les cas de catastrophe naturelle ou encore de crises internationales. Malgré tout, ces 50 millions de barils ne représentent que trois jours de demande pour les raffineries américaines. Mais les États-Unis ne sont pas seuls dans cette initiative : Washington a en effet convaincu Pékin de puiser aussi dans ses réserves. D'autres pays sont aussi de la partie, comme l'Inde, le Japon, la Corée du Sud et le Royaume-Uni.
Il s'agit aussi et surtout de faire pression sur les pays producteurs de pétrole, l'Opep et ses alliés. À l'heure actuelle, ils refusent d'ouvrir les vannes en grand ce qui ferai baisser les cours du pétrole, et donnerait un peu d'air aux économies en surchauffe, où la demande en énergie a explosé avec la levée des restrictions sanitaires. Pour Joe Biden, c'est aussi un message envoyé aux Américains et à l'opinion publique.
Il s'agit aussi et surtout de faire pression sur les pays producteurs de pétrole, l'Opep et ses alliés. À l'heure actuelle, ils refusent d'ouvrir les vannes en grand ce qui ferai baisser les cours du pétrole, et donnerait un peu d'air aux économies en surchauffe, où la demande en énergie a explosé avec la levée des restrictions sanitaires. Pour Joe Biden, c'est aussi un message envoyé aux Américains et à l'opinion publique.