Les cours du pétrole ont atteint leur plus bas annuel ces dernières semaines : jeudi dernier, le prix du baril était descendu sous le seuil des 60 dollars, conséquence d’un recul de 30% des prix en deux mois. Afin d’enrayer cette chute, les pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs alliés ont fini par se mettre d’accord sur une baisse de leur production afin de faire remonter les prix. La production va donc se réduire de 1,2 million de barils par jour (mbj), ce qui a effectivement permis un rebond des cours du pétrole de 5% en fin de semaine : le prix du baril s’établit à 63 dollars.
Mais cela ne sera peut-être pas suffisant pour maintenir les prix du pétrole à ce niveau. L’Opep aurait dû se mettre d’accord sur une baisse de la production de 1,4 à 1,5 mbj, ce qui aurait eu un impact durable sur les prix. Les automobilistes qui craignent de voir les tarifs à la pompe s’envoler ne devraient pas avoir à subir une hausse trop longtemps, les marchés pouvant ne pas se contenter de cette compensation trop faible de la surproduction.
Ce sont les quatorze pays de l'Opep qui prendront à leur charge les deux-tiers de la réduction annoncée, les dix pays alliés — à commencer par la Russie — s’occuperont du reste. Les discussions ont été difficiles pour des raisons variées : l’Iran, victime des sanctions américaines, ne peut réduire sa production de pétrole ; l’Arabie saoudite est aux prises avec les conséquences de l’affaire Khashoggi ; la Russie a besoin de sa production de pétrole en plein hiver. De plus, Donald Trump fait pression pour que la production se maintienne, pour conserver les prix les plus bas possibles…
Mais cela ne sera peut-être pas suffisant pour maintenir les prix du pétrole à ce niveau. L’Opep aurait dû se mettre d’accord sur une baisse de la production de 1,4 à 1,5 mbj, ce qui aurait eu un impact durable sur les prix. Les automobilistes qui craignent de voir les tarifs à la pompe s’envoler ne devraient pas avoir à subir une hausse trop longtemps, les marchés pouvant ne pas se contenter de cette compensation trop faible de la surproduction.
Ce sont les quatorze pays de l'Opep qui prendront à leur charge les deux-tiers de la réduction annoncée, les dix pays alliés — à commencer par la Russie — s’occuperont du reste. Les discussions ont été difficiles pour des raisons variées : l’Iran, victime des sanctions américaines, ne peut réduire sa production de pétrole ; l’Arabie saoudite est aux prises avec les conséquences de l’affaire Khashoggi ; la Russie a besoin de sa production de pétrole en plein hiver. De plus, Donald Trump fait pression pour que la production se maintienne, pour conserver les prix les plus bas possibles…