Les entreprises pétrolières ont un point mort à 60 $ le baril. Ce dernier est largement sous les 40 $ : il navigue actuellement au niveau des 37 $ et rien n’annonce qu’à moyen terme, ce prix va remonter. Et cela ne fait bien sûr pas les affaires des Total, BP ou Statoil, qui vont devoir réduire la voilure de leurs investissements, tout en poursuivant le versement de dividendes aux actionnaires.
Ainsi, selon le calcul du cabinet Rystad Energy, ces investissements vont passer de 595 milliards de dollars en 2015 (un chiffre déjà en baisse de 22 % par rapport à l’année précédente), à 522 milliards pour 2016. Les entreprises vont également devoir faire appel à l’endettement pour continuer à servir leurs actionnaires. Ces derniers, des fonds d’investissement et des fonds de pension, n’ont aucune intention de payer les pots cassés.
Autre sujet d’inquiétude dans le secteur : des suppressions d’emplois sont à prévoir, alors que des dizaines de milliers de postes ont déjà été détruits en 2015. Il est aussi probable que des opérations de concentration se mettent en place : les entreprises les plus solides pourraient trouver dans cette situation les moyens de racheter les plus faibles.
Ainsi, selon le calcul du cabinet Rystad Energy, ces investissements vont passer de 595 milliards de dollars en 2015 (un chiffre déjà en baisse de 22 % par rapport à l’année précédente), à 522 milliards pour 2016. Les entreprises vont également devoir faire appel à l’endettement pour continuer à servir leurs actionnaires. Ces derniers, des fonds d’investissement et des fonds de pension, n’ont aucune intention de payer les pots cassés.
Autre sujet d’inquiétude dans le secteur : des suppressions d’emplois sont à prévoir, alors que des dizaines de milliers de postes ont déjà été détruits en 2015. Il est aussi probable que des opérations de concentration se mettent en place : les entreprises les plus solides pourraient trouver dans cette situation les moyens de racheter les plus faibles.