
Bien mais peu mieux faire ! Voici en somme ce que déclare Pierre Gattaz, à l’adresse de Manuel Valls. Dans un entretien accordé au Parisien, le patron des patrons se félicite des mesures pro-entreprises décidée par le Premier ministre, mais précise que ce n’est pas suffisant. « Il y a des freins à l’embauche que l’on peut faire sauter sans que cela coûte un centime » déclare le président du Medef, ajoutant que le gouvernement doit « mettre le turbo ».
Et mettre le turbo, pour Pierre Gattaz, cela consiste avant tout en une série de mesures. Notamment celles proposées en début de semaine dans Les Echos. A savoir « autoriser le travail le dimanche et après 21 heures, sur volontariat ». Mais également « négocier le temps de travail à la carte, selon leurs besoins, et pas seulement celles qui ont des difficultés ». Ce qui revient à remettre en cause les 35 heures.
Des propositions qui ont choqué lundi 15 septembre dernier les syndicats. Pour autant, Pierre Gattaz précise que ces propositions consistent à lever des freins à l’emploi, à relancer l’embauche, et sans que cela ne coûte un centime au gouvernement. Sur le papier, la proposition est tentante pour Manuel Valls, mais valider un tel plan ébranlerait un peu plus ce qui reste de majorité au gouvernement.