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Le plan d’aide, qui est en passe d’être voté par toutes les capitales européennes (c’est déjà le cas à Paris, Berlin et Athènes), impose à la Grèce des conditions draconiennes. Une bonne partie de la souveraineté du pays n’est plus entre les mains des dirigeants grecs, qui ont accepté une certaine mise sous tutelle économique de la Grèce.
Le plan a malgré tout « de bonnes chances d’être mis en œuvre, repoussant, sinon effaçant, les risques de Grexit. Mais les conditions de cet accord, quant à elles, sont proprement effrayantes pour qui croit encore en l’avenir de l’Europe », s’alarme DSK qui dénonce un « climat dévastateur ».
« A compter nos milliards plutôt qu’à les utiliser pour construire, à refuser d’accepter une perte – pourtant évidente – en repoussant toujours un engagement sur la réduction de la dette, à préférer humilier un peuple parce qu’il est incapable de se réformer, à faire passer des ressentiments – pour justifiés qu’ils soient – avant des projets d’avenir, nous tournons le dos à ce que doit être l’Europe, nous tournons le dos à la solidarité citoyenne d’Habermas », plaide celui qui était pour un allègement de la dette grecque.
Il dénonce aussi des dirigeants européens qui ont profité de l’occasion d’obtenir une victoire idéologique sur « un gouvernement d’extrême gauche au prix d’une fragmentation de l’Union ».
Le plan a malgré tout « de bonnes chances d’être mis en œuvre, repoussant, sinon effaçant, les risques de Grexit. Mais les conditions de cet accord, quant à elles, sont proprement effrayantes pour qui croit encore en l’avenir de l’Europe », s’alarme DSK qui dénonce un « climat dévastateur ».
« A compter nos milliards plutôt qu’à les utiliser pour construire, à refuser d’accepter une perte – pourtant évidente – en repoussant toujours un engagement sur la réduction de la dette, à préférer humilier un peuple parce qu’il est incapable de se réformer, à faire passer des ressentiments – pour justifiés qu’ils soient – avant des projets d’avenir, nous tournons le dos à ce que doit être l’Europe, nous tournons le dos à la solidarité citoyenne d’Habermas », plaide celui qui était pour un allègement de la dette grecque.
Il dénonce aussi des dirigeants européens qui ont profité de l’occasion d’obtenir une victoire idéologique sur « un gouvernement d’extrême gauche au prix d’une fragmentation de l’Union ».