Après la fermeture annoncée de l’usine de boîtes de vitesse de Blanquefort, en Gironde, Ford a dévoilé son intention pour poursuivre la « transformation » du groupe en Europe. Cela passe par la sortie du segment multivans, la restructuration des opérations en Russie, ainsi que le regroupement des sièges de Ford UK et Ford Credit sur un seul site. L’objectif est d’atteindre une marge opérationnelle de 6%, alors que ses activités sont déficitaires. Ce plan est synonyme de milliers de suppressions de postes en Europe, alors que les effectifs européens du constructeur américain sont de 53 000 personnes.
Ford n’a pas voulu préciser l’ampleur du plan de restructuration en matière d’emplois. L’entreprise doit engager des négociations avec les syndicats ; quoi qu’il en soit, une coupe claire est prévue. Le constructeur a par ailleurs ajouté que des fermetures de sites pourraient également être décidées. Ford entend réduire les coûts du travail via des départs volontaires de salariés, mais en filigrane on comprend que des licenciements ne sont pas exclus.
Ford Europe accusait une perte opérationnelle de 245 millions d’euros au troisième trimestre 2018. La marge était elle aussi négative de 3,3%. Une situation difficile pour la société, qui subit la pression des marchés alors que son concurrent General Motors a cédé les marques Opel et Vauxhall au groupe PSA l’an dernier. Avec d’ailleurs un certain succès pour le constructeur français… et pour GM, dont les profits ont augmenté.
Ford n’a pas voulu préciser l’ampleur du plan de restructuration en matière d’emplois. L’entreprise doit engager des négociations avec les syndicats ; quoi qu’il en soit, une coupe claire est prévue. Le constructeur a par ailleurs ajouté que des fermetures de sites pourraient également être décidées. Ford entend réduire les coûts du travail via des départs volontaires de salariés, mais en filigrane on comprend que des licenciements ne sont pas exclus.
Ford Europe accusait une perte opérationnelle de 245 millions d’euros au troisième trimestre 2018. La marge était elle aussi négative de 3,3%. Une situation difficile pour la société, qui subit la pression des marchés alors que son concurrent General Motors a cédé les marques Opel et Vauxhall au groupe PSA l’an dernier. Avec d’ailleurs un certain succès pour le constructeur français… et pour GM, dont les profits ont augmenté.