Une bonne santé malgré le contexte économique
Selon l'Insee, le secteur privé a enregistré 102.500 créations nettes d'emplois au deuxième trimestre. Un chiffre en forte hausse par rapport aux trois premiers mois de l'année (69.500 emplois en plus). C'est dans le secteur tertiaire marchand que la hausse est la plus prononcée avec 97.300 emplois (+0,8%), après une augmentation de 77.300 emplois au premier trimestre (+0,6%). L'hôtellerie-restauration en particulier a fortement contribué à cette progression.
Le retour des touristes européens et étrangers en France durant les vacances scolaires a poussé les entreprises du secteur à embaucher, ce qui explique aussi les difficultés de recrutement pour ces entreprises. Et cela ne va probablement pas s'arranger : le secteur du tourisme dans son ensemble enregistre un très bel été, loin des deux résultats médiocres des deux années précédentes.
Le retour des touristes européens et étrangers en France durant les vacances scolaires a poussé les entreprises du secteur à embaucher, ce qui explique aussi les difficultés de recrutement pour ces entreprises. Et cela ne va probablement pas s'arranger : le secteur du tourisme dans son ensemble enregistre un très bel été, loin des deux résultats médiocres des deux années précédentes.
L'intérim en baisse
Pour le reste, les autres secteurs enregistrent une stabilité ou une légère augmentation de la création de postes : +0,1% pour l'emploi industriel (+3.100 emplois), pas de changement pour le secteur de la construction, +0,7% dans le tertiaire non marchant (+19.500 emplois). Dans l'intérim, véritable boussole qui annonce l'avenir du marché du travail, on affiche une baisse de 2,1% (-17.400 postes).
Ces très bons chiffres, hors intérim, pourraient être l'arbre qui cache la forêt. Tous les experts s'accordent à dire que la situation économique du pays ne correspond pas à cette progression de l'emploi salarié. On s'attendait plutôt à un recul du nombre de créations d'emplois. Une des explications possibles est que les entreprises profitent des aides à l'embauche et réalisent des gains de productivité ailleurs.
Ces très bons chiffres, hors intérim, pourraient être l'arbre qui cache la forêt. Tous les experts s'accordent à dire que la situation économique du pays ne correspond pas à cette progression de l'emploi salarié. On s'attendait plutôt à un recul du nombre de créations d'emplois. Une des explications possibles est que les entreprises profitent des aides à l'embauche et réalisent des gains de productivité ailleurs.