L'immense besoin de main d'œuvre des entreprises
Les intentions d'embauche des entreprises demeurent très élevées en 2023, selon l'enquête annuelle de Pôle Emploi. Le seuil se maintient au-delà des 3 millions de projets de recrutement, comme en 2022, même si le niveau est légèrement moins élevé cette année (3,02 millions de projets, soit 0,2% de moins). Les besoins en main d'œuvre restent donc extrêmement importants, tout particulièrement dans les petites entreprises.
71% des embauches vont ainsi se réaliser dans des entreprises de moins de 50 salariés, contre 16% dans les entreprises de 50 à 199 salariés. Les groupes de plus de 200 salariés représentent 13% des projets de recrutement. Les secteurs les plus en demande sont, sans surprise, ceux de l'hôtellerie-restauration (29.900 intentions d'embauche, +8,3%) et de la réparation et du commerce automobile (4.000 projets, +10%). Autre enseignement de cette étude : plus de 7 projets d'embauche sur 10 (72% précisément) concernent des contrats à durée indéterminée.
71% des embauches vont ainsi se réaliser dans des entreprises de moins de 50 salariés, contre 16% dans les entreprises de 50 à 199 salariés. Les groupes de plus de 200 salariés représentent 13% des projets de recrutement. Les secteurs les plus en demande sont, sans surprise, ceux de l'hôtellerie-restauration (29.900 intentions d'embauche, +8,3%) et de la réparation et du commerce automobile (4.000 projets, +10%). Autre enseignement de cette étude : plus de 7 projets d'embauche sur 10 (72% précisément) concernent des contrats à durée indéterminée.
Des projets d'embauche urgents dans plusieurs secteurs
L'ambition du gouvernement d'arriver au plein emploi à la fin du quinquennat pourrait donc bien se réaliser… si seulement les entreprises parvenaient réellement à embaucher ! Les employeurs sont 61% à juger que les recrutements sont difficiles, ce qui est un niveau historiquement élevé. En 2015 et 2016, ils étaient 32,4% seulement à trouver les embauches compliquées à concrétiser. Et c'est pire encore pour les métiers les plus recherchés.
75% des recrutements sont jugés difficiles pour les 20 professions les plus demandés : couvreurs-zingueurs, carrossiers automobiles ou encore bouchers en particulier. Le déficit d'image est avancé dans 23% des cas, mais ce qui coince le plus c'est tout simplement le nombre insuffisant de candidats (85%, en baisse de 1,2 point par rapport à 2022). La différence entre le poste proposé et les capacités du candidat est citée dans 75% des cas.
75% des recrutements sont jugés difficiles pour les 20 professions les plus demandés : couvreurs-zingueurs, carrossiers automobiles ou encore bouchers en particulier. Le déficit d'image est avancé dans 23% des cas, mais ce qui coince le plus c'est tout simplement le nombre insuffisant de candidats (85%, en baisse de 1,2 point par rapport à 2022). La différence entre le poste proposé et les capacités du candidat est citée dans 75% des cas.