Hausse des taux directeurs
Poussé par une inflation galopante bien au-delà de son objectif de 2% annuel, la Banque centrale européenne (BCE) prépare les esprits à une hausse de ses taux directeurs. Christine Lagarde, la présidente de l'institution de la zone euro, a annoncé au quotidien slovène Delo que les achats massifs de dette vont être ramenés à zéro au début du troisième trimestre. Les changements dans les taux directeurs interviendront « quelque temps après et seront graduels », a-t-elle prévenu.
Ce faisant, ce sera la première hausse des taux impulsée par la BCE depuis 2011. Depuis, les crises se sont enchaînées et ont forcé la Banque centrale à sortir de sa zone de confort, en mettant en œuvre une politique monétaire très accommodante visant à soutenir la croissance. Mais ce soutien alimente désormais la flambée de l'inflation, alors que la guerre en Ukraine pèse sur l'activité économique, comme Christine Lagarde l'a reconnu.
Ce faisant, ce sera la première hausse des taux impulsée par la BCE depuis 2011. Depuis, les crises se sont enchaînées et ont forcé la Banque centrale à sortir de sa zone de confort, en mettant en œuvre une politique monétaire très accommodante visant à soutenir la croissance. Mais ce soutien alimente désormais la flambée de l'inflation, alors que la guerre en Ukraine pèse sur l'activité économique, comme Christine Lagarde l'a reconnu.
La stagflation n'est pas la référence de la BCE
La présidente de la BCE n'a cependant pas voulu faire le parallèle avec un autre grand choc historique. « Bien que le degré inhabituel d'incertitude puisse signifier un ralentissement combiné de la croissance et une inflation élevée, la situation actuelle ne peut être comparée à celle des années 1970 [au moment du choc pétrolier, NDLR] », affirme-t-elle. Pas question de parler de stagflation donc, que l'institution ne voit pas aujourd'hui.
Ce n'est donc pas la « référence » de la Banque centrale européenne dans sa réflexion pour relever les taux directeurs. Bien sûr, personne ne sait comment évoluera la guerre en Ukraine, « avant tout une tragédie humaine » dont les conséquences économiques dépassent les seules frontières du pays agressé par la Russie.
Ce n'est donc pas la « référence » de la Banque centrale européenne dans sa réflexion pour relever les taux directeurs. Bien sûr, personne ne sait comment évoluera la guerre en Ukraine, « avant tout une tragédie humaine » dont les conséquences économiques dépassent les seules frontières du pays agressé par la Russie.