Le président de la République, dans sa future réforme sur le Code du travail, veut faire en sorte que les entreprises puissent assouplir le temps de travail, notamment pour ce qui concerne la majoration des heures supplémentaires. La société « pourra fixer le taux de majoration et le nombre des heures supplémentaires, ou moduler le temps de travail au-delà même de l'année ». Une souplesse supplémentaire qui signe « de facto » la fin des 35 heures, a expliqué le ministre de l'Économie.
C'est devant la presse étrangère qu'Emmanuel Macron, en visite sur le forum économique de Davos, a dit le fond de sa pensée : « Si vous pouvez négocier des accords majoritaires au niveau de l'entreprise pour n'avoir presque aucune surcompensation, cela veut dire que vous pouvez créer plus de flexibilité ». De fait, cela enterre le temps de travail hebdomadaire fixé à 35 heures.
Ce n'est pas la première fois qu'Emmanuel Macron s'attaque aux 35 heures. L'été dernier, durant l'université d'été du Medef, le ministre avait déclaré : « On a répandu des idées selon lesquelles la France pourrait aller mieux en travaillant moins, c'était de fausses idées ». Les 35 heures étaient clairement visées, à la grande joie du patronat. Le président de la République semble s'être rangé de son côté.
C'est devant la presse étrangère qu'Emmanuel Macron, en visite sur le forum économique de Davos, a dit le fond de sa pensée : « Si vous pouvez négocier des accords majoritaires au niveau de l'entreprise pour n'avoir presque aucune surcompensation, cela veut dire que vous pouvez créer plus de flexibilité ». De fait, cela enterre le temps de travail hebdomadaire fixé à 35 heures.
Ce n'est pas la première fois qu'Emmanuel Macron s'attaque aux 35 heures. L'été dernier, durant l'université d'été du Medef, le ministre avait déclaré : « On a répandu des idées selon lesquelles la France pourrait aller mieux en travaillant moins, c'était de fausses idées ». Les 35 heures étaient clairement visées, à la grande joie du patronat. Le président de la République semble s'être rangé de son côté.