Sanctions contre la Russie
Les exactions de l'armée russe en Ukraine ont poussé les pays européens à mettre en place de lourdes sanctions contre Moscou. Mais pour le moment, il n'est pas question d'arrêter les importations du gaz russe. Cela viendra peut-être dans le cadre d'un nouveau paquet de sanctions visant à accroitre la pression sur la Russie, mais il faudra dès lors trouver des fournisseurs alternatifs pour répondre à la demande.
Pour le président du conseil d'administration d'Engie, il est possible de se passer du gaz russe. Jean-Pierre Clamadieu a en effet expliqué au Figaro que pour compenser le manque (sachant que la Russie représente 20% de ses approvisionnements), l'Europe pourrait remplacer la moitié du gaz russe. Le reste serait « amorti par des arrêts et des réductions de consommation supportés par le secteur industriel ». Il en coûtera donc à l'économie européenne, mais cet arrêt serait supportable.
Pour le président du conseil d'administration d'Engie, il est possible de se passer du gaz russe. Jean-Pierre Clamadieu a en effet expliqué au Figaro que pour compenser le manque (sachant que la Russie représente 20% de ses approvisionnements), l'Europe pourrait remplacer la moitié du gaz russe. Le reste serait « amorti par des arrêts et des réductions de consommation supportés par le secteur industriel ». Il en coûtera donc à l'économie européenne, mais cet arrêt serait supportable.
Payer en roubles ?
Le dirigeant est également revenu sur l'exigence de Vladimir Poutine et du pouvoir russe de faire payer les approvisionnements en roubles, plutôt qu'en euros ou en dollars. Jean-Pierre Clamadieu a rappelé que rien n'obligeait Engie ni personne à payer dans la devise russe, ce qui est l'argument massue employé par l'Union européenne au vu des contrats signés avec le pays. Néanmoins, le dossier n'est pas réglé, convient le président du conseil d'administration.
L'entretien a aussi été l'occasion d'évoquer la cession des activités renouvelables d'EDF, un dossier qui est sur la table. La situation est telle actuellement qu'Engie peut saisir les opportunités « si elles se présentent ». Pour le reste, Engie a toute sa place parmi les leaders européens pour « faire jeu égal avec Iberdrola et Enel ».
L'entretien a aussi été l'occasion d'évoquer la cession des activités renouvelables d'EDF, un dossier qui est sur la table. La situation est telle actuellement qu'Engie peut saisir les opportunités « si elles se présentent ». Pour le reste, Engie a toute sa place parmi les leaders européens pour « faire jeu égal avec Iberdrola et Enel ».
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