Choc majeur
La Banque mondiale tire la sonnette d'alarme : les prix des produits de base, comme les denrées alimentaires et l'énergie, vont rester à un niveau élevé jusqu'à la fin de l'année 2024, selon l'institution. « La guerre en Ukraine a provoqué un choc majeur sur les marchés des produits de base et modifié la physionomie des échanges, de la production et de la consommation dans le monde », explique-t-elle dans un nouveau rapport.
Les prix des matières premières alimentaires et les engrais, dont la Russie et l'Ukraine sont de grands producteurs, n'a « jamais été aussi forte depuis 2008 », rappelle la Banque mondiale qui poursuit : « globalement, il s’agit du plus grand choc sur les produits de base que nous ayons connu depuis les années 1970 ». L'organisation déplore l'aggravation du choc par la recrudescence des restrictions au commerce des denrées alimentaires, du carburant et des engrais.
Les prix des matières premières alimentaires et les engrais, dont la Russie et l'Ukraine sont de grands producteurs, n'a « jamais été aussi forte depuis 2008 », rappelle la Banque mondiale qui poursuit : « globalement, il s’agit du plus grand choc sur les produits de base que nous ayons connu depuis les années 1970 ». L'organisation déplore l'aggravation du choc par la recrudescence des restrictions au commerce des denrées alimentaires, du carburant et des engrais.
La stagflation guette
Pour la Banque mondiale, il rôde le spectre de la stagflation (une croissance économique faible avec une forte inflation), un véritable danger pour l'économie mondiale. Les prix de l'énergie devraient augmenter de 50% cette année, avant de connaitre une baisse en 2023 et 2024. Les produits agricoles et les métaux enregistreront une hausse de 20%, puis une baisse les années suivantes.
Toutefois, « les prix des produits de base devraient rester bien supérieurs à la moyenne des cinq dernières années et, en cas de guerre prolongée ou de nouvelles sanctions contre la Russie, ils pourraient devenir encore plus élevés et plus volatils que ce qui est actuellement prévu », peut-on lire dans le rapport. Des perspectives peu réjouissantes.
Toutefois, « les prix des produits de base devraient rester bien supérieurs à la moyenne des cinq dernières années et, en cas de guerre prolongée ou de nouvelles sanctions contre la Russie, ils pourraient devenir encore plus élevés et plus volatils que ce qui est actuellement prévu », peut-on lire dans le rapport. Des perspectives peu réjouissantes.