Des dépenses contraintes en croissance constante
Les Gilets Jaunes auraient-ils bel et bien raison ? Dans sa dernière note de conjoncture parue mardi 18 décembre, l'Insee relève que le pouvoir d'achat rapporté à la taille du foyer (par unité de consommation) n'a en fait pas augmenté depuis dix ans. Une époque qui ramène à l'éclatement de la crise financière. Ainsi, en fait, l’augmentation positive du pouvoir d'achat global masque en réalité une stagnation du pouvoir d’achat. Les principales raisons : d’une part l'augmentation du nombre de familles monoparentales – dont l'adulte est dans la plupart des cas une femme – et d’autre part des décohabitations les plus fréquentes.
Cette tendance sur le long terme n’a fait qu’être renforcée par les mesures fiscales du gouvernement d’Emmanuel Macron. Selon l’Insee, si "l’optimisme a pu ponctuellement revenir en 2017, en lien avec le retour d'une croissance relativement solide et à la faveur des élections présidentielles, il s'est progressivement dégradé tout au long de l'année 2018", De fait, selon les chiffres de l’Insee, la part des dépenses dites "contraintes" ou "pré-engagées" ne cessent de croître dans le budget des ménages. En 2017, elles représentait plus de 29 % du revenu disponible brut. A noter que ces dépenses contraintes sont bien plus importantes pour les ménages pauvres et modestes que pour les autres. Elles peuvent représenter 71% du budget pour une personne seule.
Cette tendance sur le long terme n’a fait qu’être renforcée par les mesures fiscales du gouvernement d’Emmanuel Macron. Selon l’Insee, si "l’optimisme a pu ponctuellement revenir en 2017, en lien avec le retour d'une croissance relativement solide et à la faveur des élections présidentielles, il s'est progressivement dégradé tout au long de l'année 2018", De fait, selon les chiffres de l’Insee, la part des dépenses dites "contraintes" ou "pré-engagées" ne cessent de croître dans le budget des ménages. En 2017, elles représentait plus de 29 % du revenu disponible brut. A noter que ces dépenses contraintes sont bien plus importantes pour les ménages pauvres et modestes que pour les autres. Elles peuvent représenter 71% du budget pour une personne seule.