Majoritairement témoins de discriminations en entreprise
Vous êtes-vous senti discriminé au moment de vouloir rejoindre une entreprise ou depuis que vous y travaillez ? Si tel n’est pas le cas, c’est celui de 48% des salariés du secteur privé, soit près d’un sur deux, qui estiment avoir été victimes de discrimination dans le cadre professionnel. Des discriminations qui ont majoritairement lieu dans le cadre du processus de recrutement.
C’est ce que constate l’étude réalisée par le cabinet Occurence, en partenariat avec le cabinet de Conseil PwC, pour le compte de Diversidays, association d’égalité des chances dans le numérique. Si l’on en croit les réponses des 1318 salariés et de 32 dirigeants d’entreprises, DRH ou responsables de la diversité sondé, 66% des salariés indiquent avoir été au moins une fois témoins de cas de discrimination au sein de leur entreprise.
C’est ce que constate l’étude réalisée par le cabinet Occurence, en partenariat avec le cabinet de Conseil PwC, pour le compte de Diversidays, association d’égalité des chances dans le numérique. Si l’on en croit les réponses des 1318 salariés et de 32 dirigeants d’entreprises, DRH ou responsables de la diversité sondé, 66% des salariés indiquent avoir été au moins une fois témoins de cas de discrimination au sein de leur entreprise.
L’âge, facteur clé de discrimination
Même si ce n’est sans doute pas le premier facteur de discrimination auquel on pourrait spontanément penser, c’est en fait la question de l’âge qui semble être la plus grande crainte de source de discrimination, pour les jeunes (45%) comme pour les seniors (35%). Ainsi, 31% des salariés les plus jeunes, qu’ils soient alternants ou dans leur premier emploi, estiment que l’âge est un frein à l’embauche.
Cette opinion se classe devant le genre (23%), l’apparence physique (18%), ou l’origine ethnique ou géographique (14%). À qui la faute ? Pas toujours à l’employeur en soi, mais au manager le plus proche, pour 21% des personnes interrogées. 70% des salariés sondés jugent efficace la méthode des quotas pour lutter contre les éventuelles discriminations, notamment en matière d’égalité femmes-hommes. En revanche, un dirigeant interrogé sur quatre (24%) y est ouvertement défavorable.
Cette opinion se classe devant le genre (23%), l’apparence physique (18%), ou l’origine ethnique ou géographique (14%). À qui la faute ? Pas toujours à l’employeur en soi, mais au manager le plus proche, pour 21% des personnes interrogées. 70% des salariés sondés jugent efficace la méthode des quotas pour lutter contre les éventuelles discriminations, notamment en matière d’égalité femmes-hommes. En revanche, un dirigeant interrogé sur quatre (24%) y est ouvertement défavorable.