L'emploi en meilleure forme que prévu
Le marché de l'emploi en France montre des signes de résistance en début d'année 2024, avec une augmentation de 0,2 % de l'emploi salarié privé. Ce taux représente la création de 50.500 nouveaux emplois au premier trimestre, surpassant ainsi les prévisions de l'Insee qui tablait initialement sur une croissance de 0,1 % et 20.000 nouveaux emplois. À l'échelle annuelle, l'emploi salarié dépasse désormais de 6,2 % son niveau d'avant la crise sanitaire de 2019, ce qui équivaut à environ 1,2 million d'emplois supplémentaires.
Ce rebond s'explique en partie par la bonne tenue du secteur tertiaire hors intérim, qui enregistre une hausse de 0,4 %, soit 48.100 emplois supplémentaires, après une baisse de 0,1 % au trimestre précédent. Ce secteur reste un pilier majeur de l'emploi en France, avec une augmentation notable de 7,8 % par rapport à la fin 2019.
Ce rebond s'explique en partie par la bonne tenue du secteur tertiaire hors intérim, qui enregistre une hausse de 0,4 %, soit 48.100 emplois supplémentaires, après une baisse de 0,1 % au trimestre précédent. Ce secteur reste un pilier majeur de l'emploi en France, avec une augmentation notable de 7,8 % par rapport à la fin 2019.
Nouvelles réformes attendues pour le marché du travail
Cependant, tous les secteurs n'ont pas connu le même sort. Si l'industrie montre une croissance de 0,2 %, traduisant la création de 6.400 emplois et dépassant son niveau d'avant-crise de 2,9 %, le secteur de la construction continue de subir les contrecoups des crises précédentes avec une nouvelle baisse de 0,5 % de l'emploi. Ce repli reflète les difficultés engendrées par la crise énergétique et l'augmentation des coûts de construction.
Dans ce contexte, le gouvernement surveille étroitement l'évolution du marché du travail, notamment en prévision des élections européennes et dans l'optique des réformes à venir. La réforme de l'assurance chômage, prévue pour le 1er juillet, ainsi que « l'acte II de la réforme du marché du travail » annoncé pour l'automne, sont des éléments clés qui pourraient influencer les dynamiques d'emploi futures.
Malgré une meilleure performance que prévue, l'emploi en France reste confronté à des défis importants. La réforme des retraites, entrée en vigueur en septembre dernier, est susceptible d'augmenter la population active, rendant l'objectif du plein-emploi plus complexe à atteindre. De plus, l'absence de gains significatifs en productivité et les incertitudes économiques globales pourraient limiter la croissance de l'emploi à long terme.
Dans ce contexte, le gouvernement surveille étroitement l'évolution du marché du travail, notamment en prévision des élections européennes et dans l'optique des réformes à venir. La réforme de l'assurance chômage, prévue pour le 1er juillet, ainsi que « l'acte II de la réforme du marché du travail » annoncé pour l'automne, sont des éléments clés qui pourraient influencer les dynamiques d'emploi futures.
Malgré une meilleure performance que prévue, l'emploi en France reste confronté à des défis importants. La réforme des retraites, entrée en vigueur en septembre dernier, est susceptible d'augmenter la population active, rendant l'objectif du plein-emploi plus complexe à atteindre. De plus, l'absence de gains significatifs en productivité et les incertitudes économiques globales pourraient limiter la croissance de l'emploi à long terme.