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Rebond attendu pour la croissance mondiale en 2021, plus modérée en Europe





Le 27 Janvier 2021, par François Lapierre

La croissance mondiale s'est effondrée en 2020 sous les coups de la crise épidémique, mais un peu moins profondément que redoutée, selon les dernières prévision du FMI.


Une contraction moins forte que redouté en 2020

Les dernières prévisions du Fond monétaire international (FMI) sont un tout petit peu moins pessimistes concernant la croissance mondiale en 2020. Plutôt que la contraction de 4,4% attendue, celle-ci n'a finalement été « que » de 3,5% grâce notamment au rebond de la consommation enregistrée au troisième trimestre, lorsque le monde a retrouvé un semblant de vie normale entre deux vagues de contaminations. Ce chiffre varie en fonction des régions, ainsi dans la zone euro la contraction s'est établie à 7,2%. C'est mieux que la chute de 8,3% des précédentes prévisions.

Seule la Chine est parvenue à obtenir une croissance positive l'an dernier, de 2,3%. Un véritable exploit dû aux mesures de restriction extrêmement fortes adoptées dès le début de l'épidémie par le gouvernement de Pékin, ainsi que par l'investissement public massif et le soutien de la banque publique. Pour 2021, le FMI entrevoit un rebond partout dans le monde, avec une croissance qui devrait s'afficher à 5,5% (+4,3% pour les pays développés, +6,3% pour les économies émergentes). Tout le monde ne sera pas logé à la même enseigne : en Chine toujours, le rebond sera significatif : +8,1% !

La petite forme de la zone euro

Aux États-Unis, le produit intérieur brut devrait progresser de 5,1% (contre 3,1% précédemment), en Inde la croissance pourrait augmenter de 11,5% ! La situation sera bien différente dans la zone euro, où le FMI prévoit certes un rebond de la croissance, mais assez limité : +4,2% pour l'ensemble des pays ayant l'euro comme monnaie. En Italie et en Espagne tout particulièrement, la hausse attendue du PIB ne sera pas aussi rapide qu'espéré. La France devrait bénéficier d'une poussée de 5,5%, mais l'Allemagne de seulement 3,5%.

Le Royaume-Uni inquiète fortement le Fonds, dont l'économie a plongé plus qu'attendu l'an dernier et qui pourrait faire moins bien que les prévisions pour 2021. Le pays cumule les difficultés liées au Brexit et au coronavirus. Comment expliquer cette différence entre la zone euro et d'autres régions du monde ? Selon le FMI, cet écart est la conséquence de la différence de comportement des autorités et des populations face au virus, ainsi qu'à la capacité d'adaptation à une mobilité réduite ainsi que les rigidités structurelles qui freinent chaque pays.



Tags : croissance

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