Un secteur en évolution malgré les obstacles
Malgré une année 2022 en croissance, la filière du recyclage français connaît un climat incertain pour 2023. La Fédération des entreprises du recyclage (Federec) a publié son bilan annuel, faisant état d'une hausse de 7,7% du chiffre d'affaires par rapport à 2021, atteignant 11,6 milliards d'euros. Cependant, la Federec exprime des inquiétudes quant à la baisse des cours des matières premières recyclées et au repli de la collecte pour l'année à venir.
Le bilan de la Federec indique que 39,8 millions de tonnes de matières premières issues du recyclage ont été produites et vendues en 2022, ce qui a permis d'éviter l'émission de 24 millions de tonnes d'équivalent CO2. Manuel Burnand, directeur général de Federec, souligne que les entreprises « ont globalement maintenu leurs chiffres d'affaires en répercutant certaines charges supplémentaires survenues en 2022 ». Néanmoins, leurs résultats nets ont souffert en raison de l'absorption de la hausse des coûts tels que l'énergie et le transport.
Le bilan de la Federec indique que 39,8 millions de tonnes de matières premières issues du recyclage ont été produites et vendues en 2022, ce qui a permis d'éviter l'émission de 24 millions de tonnes d'équivalent CO2. Manuel Burnand, directeur général de Federec, souligne que les entreprises « ont globalement maintenu leurs chiffres d'affaires en répercutant certaines charges supplémentaires survenues en 2022 ». Néanmoins, leurs résultats nets ont souffert en raison de l'absorption de la hausse des coûts tels que l'énergie et le transport.
Le recyclage face à ses défis
François Excoffier, président de Federec, déplore un « tsunami législatif » qui s'impose au secteur, avec des réorganisations simultanées dans plusieurs filières. Il note aussi que « les trois premiers trimestres confirment la tendance de repli avec une diminution de la collecte et une baisse des cours des matières premières issues du recyclage ». Le secteur du recyclage, employant 34.400 personnes et comptant 1.200 entreprises, reste donc dans une position délicate.
La filière des plastiques est particulièrement touchée par un effondrement de la demande des matières recyclées. Les commanditaires dans le domaine de l'emballage privilégient désormais les matières vierges, bénéficiant de la baisse du prix du baril de pétrole. Concernant les textiles, Federec appelle à une action de l'éco-organisme du secteur pour imposer des « exigences strictes d'écoconception » en raison de la qualité dégradée des matières collectées.
La filière des plastiques est particulièrement touchée par un effondrement de la demande des matières recyclées. Les commanditaires dans le domaine de l'emballage privilégient désormais les matières vierges, bénéficiant de la baisse du prix du baril de pétrole. Concernant les textiles, Federec appelle à une action de l'éco-organisme du secteur pour imposer des « exigences strictes d'écoconception » en raison de la qualité dégradée des matières collectées.