Un pas vers l'information claire des consommateurs
Le gouvernement a soumis à la Commission européenne un projet d'arrêté visant à contraindre les supermarchés à mieux informer les consommateurs sur les pratiques de « shrinkflation » ou « réduflation ». Ce terme désigne la réduction des quantités d'un produit vendu à prix constant ou même augmenté. L'objectif de cette démarche est de prévenir les consommateurs de telles modifications, sans pour autant influencer la dynamique des prix.
Olivia Grégoire, ministre déléguée au Commerce, souligne que cette initiative répond à la demande des consommateurs d'être mieux informés. Cette mesure s'inscrit dans le cadre de la directive européenne de 2015 sur la transparence des règles techniques et attend l'approbation de Bruxelles pour sa mise en application.
Bien que la « réduflation » soit une pratique légale, à condition de modifier l'indication du poids du produit, elle reste controversée. Les raisons de ces réductions peuvent varier, allant de l'alignement sur la concurrence à la volonté de ne pas franchir un seuil de prix rédhibitoire pour le consommateur. Un exemple notable est celui de Carrefour, qui a drastiquement réduit les quantités de ses légumes « premiers prix » pour maintenir un tarif inférieur à un euro, comme rapporté par 60 millions de consommateurs.
Olivia Grégoire, ministre déléguée au Commerce, souligne que cette initiative répond à la demande des consommateurs d'être mieux informés. Cette mesure s'inscrit dans le cadre de la directive européenne de 2015 sur la transparence des règles techniques et attend l'approbation de Bruxelles pour sa mise en application.
Bien que la « réduflation » soit une pratique légale, à condition de modifier l'indication du poids du produit, elle reste controversée. Les raisons de ces réductions peuvent varier, allant de l'alignement sur la concurrence à la volonté de ne pas franchir un seuil de prix rédhibitoire pour le consommateur. Un exemple notable est celui de Carrefour, qui a drastiquement réduit les quantités de ses légumes « premiers prix » pour maintenir un tarif inférieur à un euro, comme rapporté par 60 millions de consommateurs.
La légalité et les raisons de la « réduflation »
Le projet d'arrêté prévoit que les supermarchés indiquent clairement sur les produits concernés les modifications de quantité et d'éventuelles augmentations de prix. Cette information devra être visible et lisible, directement sur l'emballage ou à proximité immédiate du produit.
Le projet a suscité des réactions mitigées dans le secteur de la distribution. Dominique Schelcher, patron de Système U, exprime des réserves en évoquant une potentielle perte de temps pour les équipes en magasin, et souligne que les industriels sont mieux placés pour connaître les modifications apportées aux produits.
Philippe Goetzmann, spécialiste du secteur de la distribution, rappelle dans une étude publiée avec la fondation Jean Jaurès que les prix et le poids sont libres, et que les réductions de quantité s'accompagnent souvent de changements de recette. Il soulève la difficulté de distinguer entre innovation alimentaire et hausse de prix masquée. Le célèbre cas du fromage fondu Kiri, qui a perdu 2 grammes lors d'un changement de recette, illustre la complexité de la problématique.
Le projet a suscité des réactions mitigées dans le secteur de la distribution. Dominique Schelcher, patron de Système U, exprime des réserves en évoquant une potentielle perte de temps pour les équipes en magasin, et souligne que les industriels sont mieux placés pour connaître les modifications apportées aux produits.
Philippe Goetzmann, spécialiste du secteur de la distribution, rappelle dans une étude publiée avec la fondation Jean Jaurès que les prix et le poids sont libres, et que les réductions de quantité s'accompagnent souvent de changements de recette. Il soulève la difficulté de distinguer entre innovation alimentaire et hausse de prix masquée. Le célèbre cas du fromage fondu Kiri, qui a perdu 2 grammes lors d'un changement de recette, illustre la complexité de la problématique.