Les actionnaires du groupe avaient pourtant dit non à cette rémunération durant l’assemblée annuelle qui a eu lieu la semaine dernière. Mais la somme a été ensuite confirmée par les membres du conseil d’administration et ce, malgré le niet des représentants de l’État. Durant la séance de questions à l’Assemblée, le ministre de l’Économie, Emmanuel Macron, s’en est pris à Carlos Ghosn.
Pour lui, il y a un problème de dysfonctionnement dans la gouvernance de Renault. « Ce que nous demandons très clairement, c'est d'une part que M. Ghosn prenne ses responsabilités dès à présent pour que sur sa rémunération de 2016 les conséquences soient tirées de ce vote, c'est que le conseil d'administration de Renault se réunisse à nouveau pour tirer les conséquences de ce vote », a-t-il expliqué devant l’Assemblée.
Et si le conseil d’administration du constructeur automobile ne faisait rien, Emmanuel Macron menace : « nous serions conduits à légiférer », a-t-il précisé. Une situation que le Medef voudrait éviter, lui qui a mis en place une carte de « bonne conduite » pour éviter ces dérapages. Mais visiblement, ce n’est pas suffisant.
Pour lui, il y a un problème de dysfonctionnement dans la gouvernance de Renault. « Ce que nous demandons très clairement, c'est d'une part que M. Ghosn prenne ses responsabilités dès à présent pour que sur sa rémunération de 2016 les conséquences soient tirées de ce vote, c'est que le conseil d'administration de Renault se réunisse à nouveau pour tirer les conséquences de ce vote », a-t-il expliqué devant l’Assemblée.
Et si le conseil d’administration du constructeur automobile ne faisait rien, Emmanuel Macron menace : « nous serions conduits à légiférer », a-t-il précisé. Une situation que le Medef voudrait éviter, lui qui a mis en place une carte de « bonne conduite » pour éviter ces dérapages. Mais visiblement, ce n’est pas suffisant.