L'électrique en solo ?
Branle-bas de combat pour Renault. Le constructeur automobile a laissé clairement entendre qu'il envisageait une séparation de ses activités, avec d'un côté les véhicules à moteur thermique, de l'autre la motorisation électrique. Le groupe français a fixé à la marque Renault l'objectif de vendre 100% de voitures électriques d'ici 2030, une perspective qui progresse plutôt bien : au premier trimestre, les ventes de véhicules électriques ont représenté 36% des ventes totales de l'entreprise.
Cette séparation des activités pourrait s'incarner par une introduction en Bourse de l'électrique durant le second semestre 2023. Déjà en février, Renault avait expliqué vouloir mettre en place une autre entreprise pour la motorisation électrique dont l'essentiel de l'activité serait basé en France. Le thermique et l'hybride étant développé en Espagne et en Roumanie.
Cette séparation des activités pourrait s'incarner par une introduction en Bourse de l'électrique durant le second semestre 2023. Déjà en février, Renault avait expliqué vouloir mettre en place une autre entreprise pour la motorisation électrique dont l'essentiel de l'activité serait basé en France. Le thermique et l'hybride étant développé en Espagne et en Roumanie.
Un premier trimestre difficile
Si une entrée en Bourse n'est pas possible, le groupe envisage de présenter de manière séparée les résultats de l'électrique d'une part, et du thermique de l'autre. Il s'agit de donner aux deux activités une plus grande visibilité, ce qui serait une manière de les valoriser aux yeux des investisseurs. Quoi qu'il en soit, il faudra d'abord obtenir l'aval de Nissan, partie prenante au sein de l'alliance qui compte aussi Mitsubishi.
Durant le premier trimestre, Renault a vendu 552.000 véhicules, c'est 17% de moins qu'il y a un an. Les volumes sont à leur plus bas niveau depuis 13 ans, en raison des difficultés d'approvisionnement et aussi de la fermeture de l'activité en Russie, deuxième marché pour le constructeur. En revanche, le chiffre d'affaire de 9,7 milliards d'euros n'a reculé que de 2,7% grâce à la montée en gamme impulsée par le directeur général Luca de Meo.
Durant le premier trimestre, Renault a vendu 552.000 véhicules, c'est 17% de moins qu'il y a un an. Les volumes sont à leur plus bas niveau depuis 13 ans, en raison des difficultés d'approvisionnement et aussi de la fermeture de l'activité en Russie, deuxième marché pour le constructeur. En revanche, le chiffre d'affaire de 9,7 milliards d'euros n'a reculé que de 2,7% grâce à la montée en gamme impulsée par le directeur général Luca de Meo.