Accélération du calendrier
Luca de Meo, le directeur général du groupe Renault, a présenté un point d'étape sur le plan de restructuration du constructeur automobile, avec une annonce en point d'orgue : parvenir au 100% électrique dès 2030. Le plan « Renaulution », dévoilé l'an dernier, prévoyait 90% des ventes électriques à cet horizon. Mais le dirigeant a expliqué que Renault préparait les conditions pour devenir une marque entièrement électrique à cette date.
Pour y parvenir, le constructeur va s'appuyer sur deux plateformes de production : il y a celle qui sera utilisée pour la Mégane e-Tech, ainsi que la plateforme destinée à la production des véhicules compacts qui représentent un quart du marché européen, a rappelé Luca de Meo. La future Renault 5 électrique sortira de cette plateforme.
Pour y parvenir, le constructeur va s'appuyer sur deux plateformes de production : il y a celle qui sera utilisée pour la Mégane e-Tech, ainsi que la plateforme destinée à la production des véhicules compacts qui représentent un quart du marché européen, a rappelé Luca de Meo. La future Renault 5 électrique sortira de cette plateforme.
Nouveau processus de production
Mais si Renault accélère sa transition vers le tout électrique, ce n'est pas le cas de la marque Dacia, qui continue à proposer des véhicules thermiques (hybrides). Le directeur général du groupe a expliqué qu'il fallait « laisser de la place à la réinvention du moteur à combustion », tout en déplorant la marche forcée vers le tout électrique qu'imposent les autorités européennes.
En attendant, les résultats financiers du 18 février devraient refléter les difficultés actuelles d'approvisionnement de composants électroniques qui affectent l'industrie automobile depuis l'an dernier. Et elles vont se poursuivre tout au tout de 2022, reconnaît Luca de Meo. Il explique que le problème ne sera pas résolu à court terme et que le groupe Renault accusera une perte de production de 500.000 véhicules en 2021.
En attendant, les résultats financiers du 18 février devraient refléter les difficultés actuelles d'approvisionnement de composants électroniques qui affectent l'industrie automobile depuis l'an dernier. Et elles vont se poursuivre tout au tout de 2022, reconnaît Luca de Meo. Il explique que le problème ne sera pas résolu à court terme et que le groupe Renault accusera une perte de production de 500.000 véhicules en 2021.