Un bénéfice net pour Airbus, des pertes sèches pour Boeing
Tous les voyants sont au vert sur le tableau de bord d'Airbus. L'an dernier, le géant européen de l'aviation a réalisé un chiffre d'affaires en hausse de 13% par rapport à 2021, à près de 59 milliards d'euros. Le résultat opérationnel ajusté (EBIT) a atteint 5,6 milliards d'euros (+16%), quant au bénéfice net, il progresse de 1% pour un total de 4,2 milliards. C'est bien plus convaincant que le rival américain Boeing, qui accuse de son côté une perte nette de 5 milliards de dollars.
« La solide performance financière de 2022 et notre confiance dans l’avenir nous amènent à proposer cette année le versement d’un dividende plus élevé », annonce Guillaume Faury, le président exécutif de l'entreprise. Les actionnaires bénéficieront d'un dividende porté à 1,8 euro par action, au lieu des 1,5 euro versé au titre de l'exercice 2021.
« La solide performance financière de 2022 et notre confiance dans l’avenir nous amènent à proposer cette année le versement d’un dividende plus élevé », annonce Guillaume Faury, le président exécutif de l'entreprise. Les actionnaires bénéficieront d'un dividende porté à 1,8 euro par action, au lieu des 1,5 euro versé au titre de l'exercice 2021.
720 avions livrés en 2023
Pour 2023, les projections d'Airbus se veulent relativement prudentes. L'avionneur prévoit de livrer 720 avions : certes, c'est davantage qu'en 2022 (661 unités), mais cette cible n'est autre que celle que le groupe s'était fixé l'an dernier avant de l'abandonner en décembre. Il faut savoir que c'est lors de la livraison que les clients paient une grande partie de leur facture. L'EBIT ajusté devrait s'établir à 6 milliards. Guillaume Faury précise : « En 2023, nous nous focaliserons sur nos activités industrielles et sur la transformation à plus long terme de l’entreprise ».
Airbus doit monter en puissance en termes de production, ce d'autant que le carnet de commandes ne cesse de se remplir et que les clients attendent leurs avions. Le constructeur veut atteindre 65 modèles A320 par mois d'ici la fin 2024, puis 75 unités par mois en 2026. À l'origine, cette cadence de production des 75 avions mensuels devait intervenir courant 2025.
Airbus doit monter en puissance en termes de production, ce d'autant que le carnet de commandes ne cesse de se remplir et que les clients attendent leurs avions. Le constructeur veut atteindre 65 modèles A320 par mois d'ici la fin 2024, puis 75 unités par mois en 2026. À l'origine, cette cadence de production des 75 avions mensuels devait intervenir courant 2025.