Le rapport annuel de l’Autorité de la qualité de service dans les transports (AQST) ne fait pas de quartier et rhabille la SNCF pour l’hiver. L’an dernier, les TGV ont subi de nombreuses annulations et retards. Pour les annulations, il s’agit même de la « pire année » depuis 2012, avec un taux de 7,8%… contre 1% seulement en 2017. Quant aux retards, le taux s’établit à 17,8%, c’est 2,4 points de plus que l’année précédente. Une des principales explications tient dans la grève perlée contre la réforme ferroviaire, qui a provoqué d’importantes perturbations dans la circulation des trains.
Le mouvement a surtout eu un impact fort sur les annulations de trains, relève l’AQST. En revanche, la grève a eu moins de conséquences sur le taux de retard. Les intempéries ont également provoqué des difficultés de circulation des TGV : en février, des chutes de neige importantes dans le nord de la France ; et à l’automne dernier, des inondations dans l’Aude. La SNCF n’est bien sûr pas responsable des conditions météo. Par contre, elle se doit de garantir une bonne maintenance de ses infrastructures.
La panne géante qui a touché la gare Paris-Montparnasse le 27 juillet dernier montre que les investissements sont décidément indispensables pour maintenir le réseau. Cette panne a un impact fort sur les lignes Montparnasse-Le Mans (32% des TGV ont connu au moins six minutes de retard) et Montparnasse-Saint-Pierre-des-Corps (la troisième liaison la plus touchée par les retards). La SNCF a fait savoir ce vendredi que seuls 8,5% des TGV étaient arrivés avec du retard depuis le début de l’année.
Le mouvement a surtout eu un impact fort sur les annulations de trains, relève l’AQST. En revanche, la grève a eu moins de conséquences sur le taux de retard. Les intempéries ont également provoqué des difficultés de circulation des TGV : en février, des chutes de neige importantes dans le nord de la France ; et à l’automne dernier, des inondations dans l’Aude. La SNCF n’est bien sûr pas responsable des conditions météo. Par contre, elle se doit de garantir une bonne maintenance de ses infrastructures.
La panne géante qui a touché la gare Paris-Montparnasse le 27 juillet dernier montre que les investissements sont décidément indispensables pour maintenir le réseau. Cette panne a un impact fort sur les lignes Montparnasse-Le Mans (32% des TGV ont connu au moins six minutes de retard) et Montparnasse-Saint-Pierre-des-Corps (la troisième liaison la plus touchée par les retards). La SNCF a fait savoir ce vendredi que seuls 8,5% des TGV étaient arrivés avec du retard depuis le début de l’année.