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Rigueur budgétaire : le gouvernement veut soigner la note de la France





Le 25 Mai 2023, par La rédaction

Dans une manœuvre visant à rassurer sur sa capacité à tenir ses engagements, le gouvernement a annoncé mardi une nouvelle mesure de rigueur budgétaire : le gel d'1% supplémentaire dans le budget 2023. Cette décision survient alors que l'exécutif attend avec impatience la décision de l'agence de notation Standard & Poor's sur la dette française.


Nouvelle mesure de rigueur budgétaire

Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, et Elisabeth Borne, Première ministre, ont annoncé une augmentation des crédits mis en réserve dans le budget 2023, représentant 1% des crédits prévus dans la loi de finances (hors traitements des fonctionnaires). Cette mesure s'inscrit dans l'effort du gouvernement pour garantir la maîtrise des finances publiques malgré un environnement économique difficile. Le locataire de Bercy a affirmé que cette stratégie doit permettre d'atteindre l'objectif d'un déficit public légèrement inférieur à 5% du produit intérieur brut (PIB) cette année.

Le maintien d'une croissance économique fragile et d'un taux de chômage bas se fait dans un contexte marqué par plusieurs risques macroéconomiques. Parmi ces risques figurent la poursuite du conflit en Ukraine et l'augmentation des taux d'intérêt, qui rend le crédit plus coûteux pour les entreprises et les ménages. Selon Bruno Le Maire, le gel supplémentaire de 1% s'appliquera à l'ensemble des crédits de l'État, à l'exception des salaires, ce qui représente une somme de 1,8 milliard d'euros. Cela porte le montant total des crédits gelés à 10 milliards d'euros.

Une gestion plus rigoureuse des dépenses publiques

Le gouvernement prévoit d'améliorer la gestion des finances publiques, avec un objectif de déficit public de 2,7% d'ici la fin du quinquennat en 2027. Pour atteindre ces objectifs, la stratégie repose sur une croissance plus dynamique et la fin des dépenses massives destinées à amortir les effets de la pandémie et de l'inflation. Par ailleurs, un examen annuel des dépenses publiques a été instauré dans tous les ministères. Les mesures d'économies déjà demandées pour 2024 devraient permettre de libérer 7 milliards d'euros, destinés notamment à financer la transition énergétique.

Alors que le gouvernement cherche à rétablir la confiance dans sa gestion budgétaire, Bruno Le Maire insiste sur l'importance de la réduction de la dette pour maintenir la crédibilité du pays et libérer des fonds pour des priorités telles que la transition écologique. Les détails des économies prévues seront présentés lors du projet de loi de finances 2024, qui sera détaillé par Bruno Le Maire lors des assises des finances publiques prévues le 19 juin.




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