Il y a deux ans, les négociations avaient capoté. Elles sont reparties de plus belle ce vendredi 22 septembre. Dans un communiqué, Alstom confirme en effet l'existence de « discussions » avec Siemens en vue d'un « possible rapprochement » entre le groupe français et la division Mobility de Siemens. Alstom prévient toutefois clairement : « aucune décision finale n'a été prise, les discussions sont en cours et aucun accord n'a été conclu ». Pas question donc d'aller trop vite, mais ce communiqué semble tout de même indiquer que les deux entreprises sont déjà au-delà de la simple approche.
Un accord pourrait même être annoncé dès ce mardi 26 septembre, croit savoir Le Monde. Un conseil d'administration d'Alstom est en effet prévu ce jour. Évidemment, l'entreprise n'a pas voulu commenter l'indiscrétion du quotidien. Quoi qu'il en soit, les pouvoirs publics verraient d'un bon œil la constitution d'une sorte d'« Airbus du ferroviaire » entre la France et l'Allemagne. Selon un connaisseur du dossier, l'opération de rapprochement se discute au plus haut sommet, entre l'Élysée et la chancellerie.
Une consolidation serait perçue comme une « très bonne chose », selon Elisabeth Borne, la ministre des Transports, au micro de France Info. Les principaux obstacles, notamment politiques, semblent donc être levés. En 2015, Alstom avait préféré vendre son pôle énergie à l'américain General Electric pour le prix de 9,7 milliards d'euros. Cette fois, Siemens confierait son activité ferroviaire au groupe français, qui construit notamment des TGV. Une coentreprise pourrait aussi se mettre en place.
Un accord pourrait même être annoncé dès ce mardi 26 septembre, croit savoir Le Monde. Un conseil d'administration d'Alstom est en effet prévu ce jour. Évidemment, l'entreprise n'a pas voulu commenter l'indiscrétion du quotidien. Quoi qu'il en soit, les pouvoirs publics verraient d'un bon œil la constitution d'une sorte d'« Airbus du ferroviaire » entre la France et l'Allemagne. Selon un connaisseur du dossier, l'opération de rapprochement se discute au plus haut sommet, entre l'Élysée et la chancellerie.
Une consolidation serait perçue comme une « très bonne chose », selon Elisabeth Borne, la ministre des Transports, au micro de France Info. Les principaux obstacles, notamment politiques, semblent donc être levés. En 2015, Alstom avait préféré vendre son pôle énergie à l'américain General Electric pour le prix de 9,7 milliards d'euros. Cette fois, Siemens confierait son activité ferroviaire au groupe français, qui construit notamment des TGV. Une coentreprise pourrait aussi se mettre en place.