Sanctions contre le gaz russe
Les sanctions internationales qui visent la Russie depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine ont provoqué un recul significatif des exportations de gaz. Selon le vice-Premier ministre russe en charge de l'Énergie, ces exportations ont reculé de 25,1% en 2022, une baisse due au « refus » des pays européens d'acheter du gaz provenant de Russie, « ainsi qu'au sabotage des gazoducs Nord Stream 1 et 2 », a expliqué Alexandre Novak.
Les exportations de gaz russe ont atteint 184,4 milliards de mètres cubes l'an dernier, alors que la production totale a été de près de 674 milliards de mètres cubes. L'Union européenne était au premier rang des clients de la Russie pour son gaz, mais la guerre en Ukraine a complètement remodelé les relations entre les deux blocs. Toutefois, ça n'a pas empêché l'UE d'importer davantage de gaz naturel liquéfié (GNL) : les exportations ont augmenté de 7,9% à 45,7 milliards de m3.
Les exportations de gaz russe ont atteint 184,4 milliards de mètres cubes l'an dernier, alors que la production totale a été de près de 674 milliards de mètres cubes. L'Union européenne était au premier rang des clients de la Russie pour son gaz, mais la guerre en Ukraine a complètement remodelé les relations entre les deux blocs. Toutefois, ça n'a pas empêché l'UE d'importer davantage de gaz naturel liquéfié (GNL) : les exportations ont augmenté de 7,9% à 45,7 milliards de m3.
La Russie tourne son regard vers des « pays amicaux »
Désormais, Moscou doit chercher de nouveaux partenaires et son regard se porte sur la Chine et l'Inde. Les exportations de gaz vers ces deux pays ont en effet fortement augmenté à hauteur de 48%, pour un total de 15,4 milliards de mètres cubes. Il y a de plus un « potentiel de croissance de l'approvisionnement en gaz [dans] la région Asie-Pacifique », ajoute le vice-Premier ministre.
Enfin, en ce qui concerne le pétrole, la Russie a enregistré une hausse de 7,6% de ses exportations soit 242 millions de tonnes. Le nouvel embargo, en place depuis décembre dernier, n'a pas eu le temps de produire ses effets. Moscou va réorienter ses exportations vers l'Asie, avec l'objectif de livrer 80% de son pétrole à des « pays amicaux » qui bénéficient au passage d'une forte ristourne.
Enfin, en ce qui concerne le pétrole, la Russie a enregistré une hausse de 7,6% de ses exportations soit 242 millions de tonnes. Le nouvel embargo, en place depuis décembre dernier, n'a pas eu le temps de produire ses effets. Moscou va réorienter ses exportations vers l'Asie, avec l'objectif de livrer 80% de son pétrole à des « pays amicaux » qui bénéficient au passage d'une forte ristourne.