120 euros par mois et par ménage
Sans le bouclier tarifaire, l'augmentation des tarifs du gaz et de l'électricité serait « d'au moins 100% l'année prochaine », a expliqué Bruno Le Maire dans une interview aux Echos. « Soit une hausse de 120 euros en moyenne par mois et par ménage », a-t-il illustré. Le ministre de l'Économie n'a pas voulu cacher la réalité : « Il y aura une hausse des prix de l'énergie début 2023, mais elle sera contenue et raisonnable par rapport à ce scénario du pire ».
Les Français doivent donc s'attendre à une hausse de leurs factures d'énergie, mais elle sera moindre grâce au bouclier tarifaire et aux mesures prises pour endiguer l'inflation galopante. Les éléments de langage sont bien en place au sein de l'exécutif : Élisabeth Borne a promis samedi 27 août dernier que les prix de l'énergie n'allaient pas exploser pour les ménages grâce à des « dispositifs pour amortir les prix de l'énergie ».
Les Français doivent donc s'attendre à une hausse de leurs factures d'énergie, mais elle sera moindre grâce au bouclier tarifaire et aux mesures prises pour endiguer l'inflation galopante. Les éléments de langage sont bien en place au sein de l'exécutif : Élisabeth Borne a promis samedi 27 août dernier que les prix de l'énergie n'allaient pas exploser pour les ménages grâce à des « dispositifs pour amortir les prix de l'énergie ».
Records historiques pour les prix de gros
Les prix de gros ont tout simplement explosé. Le mégawattheure (MWh) a ainsi dépassé 1.000 euros pour la France pour 2023, alors que le MWh était facturé 85 euros l'an dernier. Quant au gaz, des records historiques ayant été atteints : 345 euros le MWh ces dernières semaines. Une des causes de cette flambée des prix de gros, c'est bien sûr la guerre en Ukraine. Les approvisionnements de gaz russe pourraient d'ailleurs s'arrêter purement et simplement.
Si cela devait arriver, comme en France où Engie ne reçoit plus de gaz d'Engie, les conséquences sur l'économie seraient visibles : « Cela se traduirait par un choc de 0,5 point au minimum sur la croissance française », explique Bruno Le Maire. Dans ces conditions, le maître-mot est sobriété et économie d'énergie.
Si cela devait arriver, comme en France où Engie ne reçoit plus de gaz d'Engie, les conséquences sur l'économie seraient visibles : « Cela se traduirait par un choc de 0,5 point au minimum sur la croissance française », explique Bruno Le Maire. Dans ces conditions, le maître-mot est sobriété et économie d'énergie.