Spectre : la faille qui touche tous les ordinateurs du monde entier
Lorsque, le 3 janvier 2018, les failles Spectre et Meltdown étaient dévoilées par des chercheurs informatiques, ce fut quasiment la panique. Et pour cause : les deux vulnérabilités concernaient les processeurs Intel et AMD en circulation, quasiment sans exceptions. Et, selon les chercheurs, la faille était exploitable à la fois pour récupérer des informations sur les ordinateurs ciblés et pour en prendre le contrôle.
Intel et AMD ont déployé de nombreux correctifs pour combler la faille, non sans quelques soucis de puissance. Mais l’affaire semblait résolue jusqu’à la publication, le 3 mai 2021, d’une nouvelle recherche de la part des universités de Virginie et de Californie. Non seulement la faille Spectre existe toujours, mais cette fois la combler s’annonce plus compliqué.
Intel et AMD ont déployé de nombreux correctifs pour combler la faille, non sans quelques soucis de puissance. Mais l’affaire semblait résolue jusqu’à la publication, le 3 mai 2021, d’une nouvelle recherche de la part des universités de Virginie et de Californie. Non seulement la faille Spectre existe toujours, mais cette fois la combler s’annonce plus compliqué.
Une nouvelle faille Spectre qui touche les processeurs récents
La nouvelle vulnérabilité dévoilée dans l’article « I See Dead µops » concerne les processeurs Intel produits depuis 2011 et les processeurs AMD produits depuis 2017 : en somme, la quasi-totalité des processeurs qui disposent d’un cache micro-op. Cette technologie a permis à Intel et AMD d’augmenter considérablement la puissance de leurs processeurs car certaines instructions sont traitées de manière plus rapide.
Or, selon le chercheurs, combler la vulnérabilité conduirait de facto à une baisse de puissance, alors que c’est justement le nerf de la guerre entre les deux géants. AMD et Intel sont donc devant un dilemme : combler la faille et réduire la puissance de leurs puces, ou laisser les processeurs vulnérables à des attaques complexes mais réalisables.
Or, selon le chercheurs, combler la vulnérabilité conduirait de facto à une baisse de puissance, alors que c’est justement le nerf de la guerre entre les deux géants. AMD et Intel sont donc devant un dilemme : combler la faille et réduire la puissance de leurs puces, ou laisser les processeurs vulnérables à des attaques complexes mais réalisables.