L'institut des statistiques publie tous les trois mois les chiffres du chômage au sens du BIT, qui diffèrent de ceux du ministère du Travail et de Pôle Emploi (qui eux aussi ont décidé de donner les résultats tous les trimestres plutôt qu'au mois le mois). Ceux concernant les trois derniers mois de l'année dernière sont étonnants : le taux de chômage baisse en effet de 0,7 point, passant de 9,6% de la population active, à 8,9% (un chiffre qui comprend les départements d'outre-mer). Du jamais vu depuis 2009.
Cette performance est d'autant plus impressionnante que l'Insee estimait que le taux de chômage serait de 9,4% au milieu de cette année… Au quatrième trimestre 2017, le nombre de chômeurs a diminué de 205 000 personnes et à ce compte, toutes les catégories d'âge en ont profité, ainsi que le chômage de longue durée. Il faut toutefois garder en tête que le taux de chômage selon le BIT ne prend pas en compte les personnes qui travaillent de temps en temps (et qui voudraient en faire), celles qui voudraient travailler mais qui ne sont pas disponibles dans les deux semaines, ou encore celles qui ne recherchent pas activement de travail. Le nombre de ces personnes augmente de 77 000 sur les trois mois, alors qu'il avait baissé de 65 000 au troisième trimestre.
Malgré tout, il est indéniable que la conjoncture économique très favorable de ces trois dernières années joue nettement dans cette embellie du marché de l'emploi. L'an dernier, le secteur privé a ainsi créé 253 000 postes, alors qu'en 2016 il avait généré 234 000 emplois. Ces bons chiffres commencent finalement à payer, alors que Muriel Pénicaud, la ministre du Travail, a annoncé une baisse « durable et sensible » du chômage d'ici la fin de cette année et en 2019.
Cette performance est d'autant plus impressionnante que l'Insee estimait que le taux de chômage serait de 9,4% au milieu de cette année… Au quatrième trimestre 2017, le nombre de chômeurs a diminué de 205 000 personnes et à ce compte, toutes les catégories d'âge en ont profité, ainsi que le chômage de longue durée. Il faut toutefois garder en tête que le taux de chômage selon le BIT ne prend pas en compte les personnes qui travaillent de temps en temps (et qui voudraient en faire), celles qui voudraient travailler mais qui ne sont pas disponibles dans les deux semaines, ou encore celles qui ne recherchent pas activement de travail. Le nombre de ces personnes augmente de 77 000 sur les trois mois, alors qu'il avait baissé de 65 000 au troisième trimestre.
Malgré tout, il est indéniable que la conjoncture économique très favorable de ces trois dernières années joue nettement dans cette embellie du marché de l'emploi. L'an dernier, le secteur privé a ainsi créé 253 000 postes, alors qu'en 2016 il avait généré 234 000 emplois. Ces bons chiffres commencent finalement à payer, alors que Muriel Pénicaud, la ministre du Travail, a annoncé une baisse « durable et sensible » du chômage d'ici la fin de cette année et en 2019.
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