"Je pense que s'il s'agit de dire on va écraser la rémunération des jeunes parce qu'ils sont jeunes et on va les sous-payer, ça n'a pas de sens. Si en revanche, ça doit être un marche pied à un moment de la vie pour trouver un emploi, ça a du sens" a déclaré le président de l'UMP sur France 2 jeudi 17 avril.
"Ca doit se faire dans une logique de marchepied, rien de plus. D'autre part, ça doit être fait dans une approche globale où on laisse les entreprises, les branches, négocier en leur sein, représentants des syndicats et représentants des employeurs, plutôt que de faire des trucs interprofessionnels où on met les grands chefs nationaux autour de la table qui décident pour n'importe quelle entreprise dans des secteurs différents. Il faut de la souplesse dans notre pays", a ajouté Jean-François Copé.
Mais conscient que le problème principal de cette proposition, c'est la communication qui l'accompagne, et en particulier le terme de "smic jeune" Copé le récuse : "Ce qu'on appelle le Smic jeune, c'est un peu comme le nucléaire dans le domaine énergie, l'ISF dans le domaine des impôts : ce sont des chiffons rouges. Si vous le sortez totalement de son contexte, c'est incompréhensible et personne ne l'acceptera".
Problème : le gouvernement ayant fait barrage, et l'instauration d'un nouveau "smic" dépendant entièrement du bon vouloir du Parlement, le débat tourne déjà à la discussion autour du sexe des anges. Avec cette majorité là, il y a autant de chances de voir le smic réformé que de voir Ségolène Royal et François Hollande se remettre ensemble...