Soldes : les Français sont toujours plus nombreux à se tourner vers Internet

Selon une enquête réalisée par l’Institut CSA pour le compte de la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad), les « e-acheteurs » français devraient être nombreux comme jamais avant à se servir d’Internet pour préparer leurs achats pendant les soldes, qui ont débuté ce 10 janvier 2018. Ils étaient 68 % à se tourner vers Internet en 2016 lors des soldes d’hiver 2016, 73 % en 2017 et devraient être 77 % à le faire en ce début de l’année 2018. La tendance est particulièrement marquée chez les femmes (81 %) et surtout chez les 35-49 ans (84 %).

Le gain de temps reste le principal facteur incitant à réaliser ses achats sur Internet pendant les soldes (cité par 64 % des personnes interrogées), suivi par la volonté d’éviter la foule dans les magasins (58 %). Ce dernier argument est particulièrement important pour les Franciliens (71 % contre 54 % des habitants de province). Les hommes sont plus nombreux à mettre en avant l’argument des prix plus avantageux sur Internet (62 %, contre 50 % chez les femmes).

Interrogés sur le montant qu’ils entendent consacrer aux achats sur Internet lors de ces soldes, les Français donnent des réponses faisant ressortir une moyenne de 216 euros, soit la moyenne la plus haute depuis le début du baromètre Fevad/CSA. Comparé à 2017, ce montant est en hausse de 17 euros et de 32 euros depuis 2016.

Le budget moyen est notamment plus élevé auprès des hommes (262 euros en moyenne contre 232 euros lors des soldes d’hiver 2017) et chez les CSP+ (244 euros en moyenne, contre 242 euros en 2017). À noter que 19 % des hommes estiment que leur budget soldes sera plus important en 2018 qu’en 2017. A contrario, les femmes anticipent pour près d’un quart d’entre elles (22 %) un budget inférieur pour ce « cru » de l’hiver 2018.

Les Français envisagent d’acheter en moyenne 3,4 produits sur Internet pendant les soldes, un chiffre stable par rapport à 2017. Comparé à 2017, en 2018, ils prévoient de dépenser davantage en habillement et accessoires pour enfant, en électroménager et en jeux et jouets. Les dépenses dédiées aux chaussures de ville, aux montres et bijoux, ainsi qu’aux parfums et produits de maquillage, devraient reculer.