C’est le journal britannique The Sunday Times qui dévoile cette information qui devrait alimenter encore un peu plus les critiques concernant l’organisation par le Qatar de la Coupe du Monde de Football de 2022. Selon le journal, qui aurait des documents pour prouver ce qu’il avance, quelques 5 millions de dollars auraient été versés en pot de vin par le Qatar aux représentants du football international. Le vote de désignation du pays hôte aurait donc été faussé.
Dans le détail, celui qui aurait corrompu les autres représentants serait Mohammed Bin Hammam, membre exécutif de la Fifa pour le Qatar et président de la Confédération de football asiatique. Via des caisses noires il aurait réalisé des virements sur les comptes d’autres représentants, notamment de près d’une trentaine d’associations de football africaines. Ces comptes, selon le Sunday Times, auraient été contrôlés par les présidents de ces associations.
Mais alors que les virements « africains » de ce scandale atteignaient la somme de 200 000 dollars, il semblerait que le plus grand bénéficiaire de pots de vin aurait été Jack Warner, ancien président de la Confédération de football d’Amérique du Nord, la Concacaf. Il aurait touché 450 000 dollars quelques jours avant le vote définitif pour l’attribution de l’organisation du mondial et, selon les révélations faites en avril 2014 par le Daily Telegraph, 1,46 million de dollars auraient été versés à lui et sa famille par une entreprise qatari contrôlée par Mohammed Bin Hammam.
Ce nouveau scandale entache donc un peu plus un Mondial qui fait déjà polémique pour de nombreuses raisons. A noter que Mohammed Bin Hammam a été, en 2012, suspendu à vie par le comité d’éthique de la Fifa pour des faits de corruption qui pourraient donc être, finalement, plus graves que ce que l’on pensait.
Dans le détail, celui qui aurait corrompu les autres représentants serait Mohammed Bin Hammam, membre exécutif de la Fifa pour le Qatar et président de la Confédération de football asiatique. Via des caisses noires il aurait réalisé des virements sur les comptes d’autres représentants, notamment de près d’une trentaine d’associations de football africaines. Ces comptes, selon le Sunday Times, auraient été contrôlés par les présidents de ces associations.
Mais alors que les virements « africains » de ce scandale atteignaient la somme de 200 000 dollars, il semblerait que le plus grand bénéficiaire de pots de vin aurait été Jack Warner, ancien président de la Confédération de football d’Amérique du Nord, la Concacaf. Il aurait touché 450 000 dollars quelques jours avant le vote définitif pour l’attribution de l’organisation du mondial et, selon les révélations faites en avril 2014 par le Daily Telegraph, 1,46 million de dollars auraient été versés à lui et sa famille par une entreprise qatari contrôlée par Mohammed Bin Hammam.
Ce nouveau scandale entache donc un peu plus un Mondial qui fait déjà polémique pour de nombreuses raisons. A noter que Mohammed Bin Hammam a été, en 2012, suspendu à vie par le comité d’éthique de la Fifa pour des faits de corruption qui pourraient donc être, finalement, plus graves que ce que l’on pensait.