
Mais dans cette nouvelle étude rendue publique mercredi, pas d'abaissement de la note mais une analyse, complète et pessimiste, sur les conditions d'une reprise durable en France. Pour faire simple, S&P n'y croit pas. Et les analystes de l'agence sont sévères en la matière.
Evidemment, les experts de l'agence de notation admettent que l'économie française est bel et bien sortie de récession au second trimestre 2013, grâce à une croissance de 0,5 % après notamment "huit trimestres de stagnation ou de baisse". Ils affirment toutefois que "les conditions d'une reprise durable ne sont pas encore réunies".
Pour eux, il faut relativiser le regain de croissance en France, au printemps dernier. D'après S&P, ce regain s'explique avant tout par une demande publique plus importante alors que la demande privée est restée inexistante. De plus, l'agence affirme que les données récentes à sa disposition sembleraient indiquer un futur ralentissement de la reprise entamée au second trimestre.
Cette amélioration, la vraie, prendra du temps. A commencer par la situation de la consommation des ménages, qui ne devrait progresser que de 0,4 % sur 2013 en raison de la pression fiscale sur leur pouvoir d'achat et ne devrait véritablement s'améliorer qu'en 2015 si le gouvernement lâche du lest sur la taxation.
Même topo côté entreprises. S&P rappelle que leurs marges sont tombées à 28,2 % au second trimestre 2013, le niveau le plus bas depuis 1985, et alors qu'elles ne cessent de se détériorer depuis 2007. Même son de cloche pour les investissements qui devraient progresser de 1,8 % en 2014 après une chute de 2 % en 2013, et avant d'accélérer la cadence en 2015 avec 4 %, selon les prévisions de l'agence. Mais là encore, cela ne se fera qu'avec une stabilisation de la fiscalité.
Evidemment, les experts de l'agence de notation admettent que l'économie française est bel et bien sortie de récession au second trimestre 2013, grâce à une croissance de 0,5 % après notamment "huit trimestres de stagnation ou de baisse". Ils affirment toutefois que "les conditions d'une reprise durable ne sont pas encore réunies".
Pour eux, il faut relativiser le regain de croissance en France, au printemps dernier. D'après S&P, ce regain s'explique avant tout par une demande publique plus importante alors que la demande privée est restée inexistante. De plus, l'agence affirme que les données récentes à sa disposition sembleraient indiquer un futur ralentissement de la reprise entamée au second trimestre.
Cette amélioration, la vraie, prendra du temps. A commencer par la situation de la consommation des ménages, qui ne devrait progresser que de 0,4 % sur 2013 en raison de la pression fiscale sur leur pouvoir d'achat et ne devrait véritablement s'améliorer qu'en 2015 si le gouvernement lâche du lest sur la taxation.
Même topo côté entreprises. S&P rappelle que leurs marges sont tombées à 28,2 % au second trimestre 2013, le niveau le plus bas depuis 1985, et alors qu'elles ne cessent de se détériorer depuis 2007. Même son de cloche pour les investissements qui devraient progresser de 1,8 % en 2014 après une chute de 2 % en 2013, et avant d'accélérer la cadence en 2015 avec 4 %, selon les prévisions de l'agence. Mais là encore, cela ne se fera qu'avec une stabilisation de la fiscalité.