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L'agence va ainsi verser 1,375 milliard de dollars au Département de la justice US ainsi qu'à 20 États américains qui poursuivaient la société. Cette somme, qui représente une année et demie de profits de McGraw Hill, maison-mère de Standard & Poor's, est un solde de tout compte et met fin aux plaintes diverses qui l'accablaient depuis février 2013.
S&P était soupçonné d'avoir surnoté des actifs toxiques (les subprimes) jusqu'en 2008, l'objectif étant de maintenir les profits les plus élevés sur ces produits financiers, qui ont précipité la crise dont les États paient encore la note.
S&P a toujours clamé son innocence dans ce dossier complexe, mais afin de s'éviter des délais, d'éventuels problèmes ainsi que le coût des procédures, la société a fini par transiger avec le gouvernement US. Jamais l'agence n'a admis sa culpabilité, une défaite pour l'administration Obama qui s'était fixée pour but de faire payer et de punir — essentiel aux yeux de l'opinion — les responsables de la crise.
D'autres organismes ont déjà versé leur obole au Department of Justice, à l'instar de Bank of America qui a sacrifié 85% d'une année de bénéfices, soit 9,7 milliards de dollars.
S&P était soupçonné d'avoir surnoté des actifs toxiques (les subprimes) jusqu'en 2008, l'objectif étant de maintenir les profits les plus élevés sur ces produits financiers, qui ont précipité la crise dont les États paient encore la note.
S&P a toujours clamé son innocence dans ce dossier complexe, mais afin de s'éviter des délais, d'éventuels problèmes ainsi que le coût des procédures, la société a fini par transiger avec le gouvernement US. Jamais l'agence n'a admis sa culpabilité, une défaite pour l'administration Obama qui s'était fixée pour but de faire payer et de punir — essentiel aux yeux de l'opinion — les responsables de la crise.
D'autres organismes ont déjà versé leur obole au Department of Justice, à l'instar de Bank of America qui a sacrifié 85% d'une année de bénéfices, soit 9,7 milliards de dollars.