Chaîne d'approvisionnement sous tension
Il n'y a pas de « pénurie brutale » dans les magasins, assure Dominique Schelcher, le patron de Système U, au micro de Franceinter. Par contre, il relève un « certain nombre de ruptures » au sein de la chaîne d'approvisionnement. Les Français ont réalisé des achats massifs avant les mesures de confinement, ce qui explique les « ruptures » constatées par la grande distribution. Le dirigeant relève aussi que « les gens achètent plus pour manger à la maison ». Les restaurants étant fermés, les consommateurs ont besoin de davantage de nourriture chez eux. Plusieurs produits sont donc en tension.
« Les points de difficulté sont les pâtes, c'est vrai, car elles sont extrêmement demandées, mais ce matin, il y a aussi une certaine tension sur les œufs », explique celui qui est à la tête d'un réseau de 1.600 magasins (Hyper U, Super U, U Express et Utile). Le papier toilette, en passe de devenir le produit symbole de cette crise sanitaire, est en « forte production dans les usines françaises en ce moment ».
« Les points de difficulté sont les pâtes, c'est vrai, car elles sont extrêmement demandées, mais ce matin, il y a aussi une certaine tension sur les œufs », explique celui qui est à la tête d'un réseau de 1.600 magasins (Hyper U, Super U, U Express et Utile). Le papier toilette, en passe de devenir le produit symbole de cette crise sanitaire, est en « forte production dans les usines françaises en ce moment ».
Des protections pour les salariés
Dominique Schelcher assure que la chaîne d'approvisionnement, « mobilisée du producteur à tous les distributeurs », va retrouver un rythme normal. Pour lui, « les choses sont en train de se stabiliser ». Il prévient les consommateurs qu'il n'y aura pas tout le choix de produits mais, que l'essentiel des produits nécessaires sera disponible dans les rayons.
Pour ce qui concerne les salariés du groupe, qui détient 11% du marché français, le PDG explique que l'enseigne a installé, « au niveau de nos hôtesses de caisse, du plexiglas pour avoir une protection lors du passage des clients. Et nous allons même plus loin : un certain nombre de magasins ont réduit leurs horaires d’ouverture pour permettre à nos collaborateurs de travailler en-dehors de la présence des clients, et donc en meilleure sécurité ». Il pointe en revanche le problème des masques, disponibles en nombre insuffisant.
Pour ce qui concerne les salariés du groupe, qui détient 11% du marché français, le PDG explique que l'enseigne a installé, « au niveau de nos hôtesses de caisse, du plexiglas pour avoir une protection lors du passage des clients. Et nous allons même plus loin : un certain nombre de magasins ont réduit leurs horaires d’ouverture pour permettre à nos collaborateurs de travailler en-dehors de la présence des clients, et donc en meilleure sécurité ». Il pointe en revanche le problème des masques, disponibles en nombre insuffisant.