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Retour à la case départ pour T-Mobile. Deutsche Telekom, qui souhaite se débarrasser de sa filiale américaine, cherche du cash. L'offre de Sprint, d'une hauteur de 22 milliards de dollars, était de nature à satisfaire les besoins du groupe allemand. Oui mais voilà, les négociations entamées il y a des mois pour se faire racheter par Sprint, troisième opérateur américain, ont capoté. Les réticences des autorités de régulation de concurrence du pays ont eu raison de la volonté de Softbank, propriétaire de Sprint, et de Deutsche Telekom. Pas question de ramener le paysage de la téléphonie US à trois joueurs alors que la concurrence y est déjà pratiquement inexistante.
Iliad de son côté ne proposait « que » 15 milliards de dollars. Trop peu pour T-Mobile, qui a donc rejeté cette offre… en attendant la suivante ? Xavier Niel aurait pris langue avec des investisseurs internationaux afin de bonifier sa proposition. Au vu de l'intérêt qu'il y a à poser le pied aux États-Unis, il n'est pas impossible qu'il parvienne à mettre sur pied une contre-offre satisfaisante.
Reste à savoir si la mariée n'est pas trop belle : T-Mobile compte 50 millions de clients et se porte plutôt bien. Iliad va devoir faire preuve de beaucoup plus d'opiniâtreté et surtout, montrer l'argent.