Des taux de crédit immobilier en baisse progressive
Les données de l'Observatoire Crédit Logement-CSA publiées en début d'année révèlent une tendance à la stabilisation des taux de crédit immobilier. En décembre 2023, le taux moyen s'établissait à 4,24 %, marquant une augmentation conséquente depuis l'année précédente (2,35 %). Néanmoins, une stagnation s'observe depuis novembre, avec des taux avoisinant les 4,22 %, et une prévision de 4,23 % pour janvier 2024. Michel Mouillart, responsable de l'Observatoire, prévoit une « décrue lente » des taux en début d'année qui pourrait s'accélérer dès le printemps.
Les prévisions pour le premier trimestre 2024 tablent sur un taux moyen de 4,20 %, avec une réduction significative à 3,25 % d'ici la fin de l'année. Cette anticipation s'aligne avec celle d'autres acteurs du marché, comme le courtier en crédit CAFPI, qui envisage un taux de 3,50 % pour fin 2024. Cette baisse prévue est en partie attribuable à la probable diminution des taux directeurs de la Banque centrale européenne (BCE), couplée à un ralentissement de l'inflation et de l'activité économique.
Les prévisions pour le premier trimestre 2024 tablent sur un taux moyen de 4,20 %, avec une réduction significative à 3,25 % d'ici la fin de l'année. Cette anticipation s'aligne avec celle d'autres acteurs du marché, comme le courtier en crédit CAFPI, qui envisage un taux de 3,50 % pour fin 2024. Cette baisse prévue est en partie attribuable à la probable diminution des taux directeurs de la Banque centrale européenne (BCE), couplée à un ralentissement de l'inflation et de l'activité économique.
Un marché immobilier en mutation
Caroline Arnould, directrice générale de CAFPI, souligne que cette fin de hausse pourrait relancer le marché en 2024. En effet, le secteur a subi une chute dramatique de près de 42 % en 2023, une baisse ayant toutefois ralenti au dernier trimestre. Malgré ces perspectives optimistes, le marché du crédit immobilier demeure impacté par les événements de l'année écoulée. La hausse abrupte des taux d'intérêt n'a pas été accompagnée d'une baisse significative des prix immobiliers, affectant ainsi la capacité d'achat des ménages.
Depuis 2021, la surface moyenne achetable a diminué de 5,2 m², tombant à 67,3 m². Cette situation a conduit à une modification des projets immobiliers, avec une délocalisation de la demande vers des zones où les prix sont plus abordables. En outre, le coût total des opérations de crédit réalisées en 2023 a reculé de 6,2 %. Même si 2024 s'annonce comme une année de stabilisation et de reprise potentielle pour le marché du crédit immobilier, les répercussions de la hausse des taux en 2023 continuent d'influencer les tendances et les comportements d'achat.
Depuis 2021, la surface moyenne achetable a diminué de 5,2 m², tombant à 67,3 m². Cette situation a conduit à une modification des projets immobiliers, avec une délocalisation de la demande vers des zones où les prix sont plus abordables. En outre, le coût total des opérations de crédit réalisées en 2023 a reculé de 6,2 %. Même si 2024 s'annonce comme une année de stabilisation et de reprise potentielle pour le marché du crédit immobilier, les répercussions de la hausse des taux en 2023 continuent d'influencer les tendances et les comportements d'achat.