Les 20% les plus riches mis à contribution contre le Covid-19 ?
La suppression de la taxe d’habitation pour tous les ménages en France a été l'un des chevaux de bataille d’Emmanuel Macron lors de sa campagne présidentielle, bien que dès le départ le Président ne souhaitait sa suppression que pour les 80% des ménages les moins riches. Il aura finalement élargi l’assiette, face à la pression du Parlement.
Mais entre-temps, la crise du Covid-19 a laissé une ardoise de 150 milliards d’euros de dette à l’État. Le Président pense donc à revenir sur cette réforme : la taxe d’habitation pourrait être maintenue un peu plus longtemps pour les 20% des ménages les plus riches, les seuls qui la paieront en 2021 et pour lesquels le montant devrait être baissé d’un tiers chaque année jusqu’en 2023.
Bruno Le Maire, toutefois, a précisé le 16 juillet 2020 que rien n’est acté et que plusieurs options sont étudiées.
Mais entre-temps, la crise du Covid-19 a laissé une ardoise de 150 milliards d’euros de dette à l’État. Le Président pense donc à revenir sur cette réforme : la taxe d’habitation pourrait être maintenue un peu plus longtemps pour les 20% des ménages les plus riches, les seuls qui la paieront en 2021 et pour lesquels le montant devrait être baissé d’un tiers chaque année jusqu’en 2023.
Bruno Le Maire, toutefois, a précisé le 16 juillet 2020 que rien n’est acté et que plusieurs options sont étudiées.
Faire payer les 20% les plus riches… ou juste les 5% ?
Interrogé par France Inter sur le maintien de la taxe d’habitation pour les ménages les plus aisés, il a précisé qu’il allait « étudier cela avec les parlementaires » et que le président de la République n’avait, en réalité, parlé que « d’options ». En somme, rien n’est acté.
Et une idée se fraye un chemin à Bercy : plutôt que de faire payer l’ensemble des 20% des ménages les plus aisés, parmi lesquels il y a des ménages qu’il est difficile de qualifier à proprement parler de riches (le Revenu fiscal de référence pour faire partie des 20% n’étant que de 27.706 euros pour une personne seule et de 44.124 euros pour un couple sans enfant), il pourrait être question de ne faire payer que les « 5% ».
Il s’agirait donc de maintenir la taxe pour les très riches, et, de plus, de leur demander « un effort supplémentaire », donc potentiellement de la majorer.
Et une idée se fraye un chemin à Bercy : plutôt que de faire payer l’ensemble des 20% des ménages les plus aisés, parmi lesquels il y a des ménages qu’il est difficile de qualifier à proprement parler de riches (le Revenu fiscal de référence pour faire partie des 20% n’étant que de 27.706 euros pour une personne seule et de 44.124 euros pour un couple sans enfant), il pourrait être question de ne faire payer que les « 5% ».
Il s’agirait donc de maintenir la taxe pour les très riches, et, de plus, de leur demander « un effort supplémentaire », donc potentiellement de la majorer.