En cause, la « concurrence déloyale » que ferait peser les VTC (Véhicule de tourisme avec chauffeur), même si ces derniers doivent désormais attendre 15 minutes avant de prendre en charge un client une fois que ce dernier a réservé une course. Les taxis en colère réclament un temps d'attente de 30 minutes et un prix minimal de la course de 60 euros.
Les taxis demandent également que le relèvement de la TVA, passée de 7 à 10% depuis le début de l'année, soit annulé pour leur activité, et que la taxe passe à 5,5%. De plus, l'intersyndicale réclame du gouvernement une « négociation nationale » concernant les transports de malades : les taxis dénoncent le rabais de 15% demandé par les caisses d'assurance-maladie. La tarif des courses a pourtant augmenté de 3,9% au 1er janvier.
Les rassemblements ont notamment eu lieu au niveau des aéroports de Roissy et d'Orly, où plusieurs incidents ont été relevés par des taxis non grévistes et des clients de VTC. Des témoignages circonstanciés sur internet, photos à l'appui, montrent la violence de certains manifestants qui ont brisé les vitres et crevé les pneus de plusieurs VTC. Des comportements « inadmissibles » pour les syndicats, commis par des grévistes « qui n'ont plus rien à perdre ».
Les sociétés de VTC (5 300 en France exploitant 9 800 véhicules), vent debout contre le décret paru fin 2013, ont saisi le Conseil d'État afin de faire casser les nouvelles dispositions. Elles ont obtenu un soutien indirect de l'Autorité de la Concurrence, qui a estimé nécessaire le rééquilibrage entre la demande et l'offre de transports, en particulier en région parisienne.