Les quelques 2 800 taxis qui ont violemment manifesté ce jeudi 25 juin ont pu constater à quel point les autorités sont de leur côté. Reçus hier soir par le ministère de l’Intérieur, ils ont eu confirmation que le gouvernement voulait la peau d’UberPop. Bernard Cazeneuve a annoncé une mesure d’interdiction du service qui permet à tout un chacun de s’improviser conducteur de personnes.
« UberPop est un service illégal, il doit être fermé », a martelé Bernard Cazeneuve, tout en dressant le bilan de la journée d’émeutes qui a notamment secoué Paris : dix interpellations, sept policiers blessés, 70 véhicules dégradés. Les voitures UberPop prises en flagrant délit seront « systématiquement saisies ». Les comités opérationnels départementaux antifraude se réuniront lundi afin de mettre en place « toutes les mesures permettant de réprimer l’exercice illégal de la profession de taxi. Le gouvernement ne sera jamais résolu à la loi de la jungle ».
Le préfet de police de Paris a de son côté signé un arrêté interdisant trois services du même genre : UberPop donc, ainsi que Heetch et Dump. Des menaces que le directeur général d’Uber en France qui ne « changent rien » : UberPop va poursuivre son activité en attendant que la justice rende son verdict. Et le temps judiciaire est plus long que ce qu’aimeraient les taxis.
« UberPop est un service illégal, il doit être fermé », a martelé Bernard Cazeneuve, tout en dressant le bilan de la journée d’émeutes qui a notamment secoué Paris : dix interpellations, sept policiers blessés, 70 véhicules dégradés. Les voitures UberPop prises en flagrant délit seront « systématiquement saisies ». Les comités opérationnels départementaux antifraude se réuniront lundi afin de mettre en place « toutes les mesures permettant de réprimer l’exercice illégal de la profession de taxi. Le gouvernement ne sera jamais résolu à la loi de la jungle ».
Le préfet de police de Paris a de son côté signé un arrêté interdisant trois services du même genre : UberPop donc, ainsi que Heetch et Dump. Des menaces que le directeur général d’Uber en France qui ne « changent rien » : UberPop va poursuivre son activité en attendant que la justice rende son verdict. Et le temps judiciaire est plus long que ce qu’aimeraient les taxis.