L’opérateur italien a accusé un recul de 4,9% de son chiffre d’affaires au troisième trimestre ; il s’est élevé à 4,66 milliards d’euros. Le groupe télécoms a essuyé une perte de 1,4 milliard d’euro entre juillet et fin septembre, alors qu’il avait engrangé des bénéfices de 437 millions durant la même période l’année passée. Et ce n’est guère plus reluisant si on fait les comptes depuis le début de l’année : TIM affiche des pertes de 868 millions d’euros, contre 1,03 milliard de bénéfices sur l’ensemble de 2017.
Une des raisons qui expliquent cette mauvaise passe trimestrielle est la dévaluation d’actifs d’un montant de 2 milliards d’euros. Une opération réalisée sous la pression d’une concurrence accrue : le français Iliad (qui opère Free et Free Mobile) s’est lancé en Italie au printemps, avec visiblement un certain succès avec ses forfaits à prix cassé. De quoi contrarier les « tendances positives précédentes », comme le déplore le directeur général de Telecom Italia, Amos Genish. Et les difficultés ne vont pas s’arrêter là : l’opérateur doit également signer le chèque de 2,4 milliards d’euros pour les fréquences 5G… Une somme bien supérieure aux prévisions.
Sur un plan plus positif, la dette du groupe s’établit à 25,2 milliards d’euros, un chiffre en baisse d’un milliard sur un an. Pas de quoi rassurer Vivendi, qui détient 24% du capital de TIM : la holding française se dit « extrêmement préoccupé par la dégradation des résultats et par la chute du cours de Bourse ». L’action de Telecom Italia a perdu près de 40% depuis début mai et la prise de contrôle de l’entreprise par Elliott, un fonds américain. Vivendi n’exclut pas de convoquer une nouvelle assemblée générale afin de remanier le conseil d’administration de TIM.
Une des raisons qui expliquent cette mauvaise passe trimestrielle est la dévaluation d’actifs d’un montant de 2 milliards d’euros. Une opération réalisée sous la pression d’une concurrence accrue : le français Iliad (qui opère Free et Free Mobile) s’est lancé en Italie au printemps, avec visiblement un certain succès avec ses forfaits à prix cassé. De quoi contrarier les « tendances positives précédentes », comme le déplore le directeur général de Telecom Italia, Amos Genish. Et les difficultés ne vont pas s’arrêter là : l’opérateur doit également signer le chèque de 2,4 milliards d’euros pour les fréquences 5G… Une somme bien supérieure aux prévisions.
Sur un plan plus positif, la dette du groupe s’établit à 25,2 milliards d’euros, un chiffre en baisse d’un milliard sur un an. Pas de quoi rassurer Vivendi, qui détient 24% du capital de TIM : la holding française se dit « extrêmement préoccupé par la dégradation des résultats et par la chute du cours de Bourse ». L’action de Telecom Italia a perdu près de 40% depuis début mai et la prise de contrôle de l’entreprise par Elliott, un fonds américain. Vivendi n’exclut pas de convoquer une nouvelle assemblée générale afin de remanier le conseil d’administration de TIM.