Pression politique
Au début de la guerre en Ukraine, TotalEnergies avait annoncé l'arrêt de ses investissements pour de nouveaux projets en Russie. Une annonce a minima par rapport à celles d'autres grands groupes pétroliers qui, à l'instar de Shell et de BP, ont décidé de couper les ponts avec le pays. Car dans le même temps, le géant français des hydrocarbures n'envisageait pas de cesser ses engagements.
Changement de pied cette semaine. TotalEnergies a annoncé l'arrêt de ses achats de pétrole ou de produits pétroliers russes, « dans les meilleurs délais et au plus tard à la fin de l'année 2022 ». Pour compenser, l'entreprise va s'appuyer sur un approvisionnement provenant de Pologne (pour le pétrole) ainsi que d'Arabie saoudite (pour le gazole). Néanmoins, l'activité pétrole russe demeure modeste pour le groupe, qui ne renonce pas à ses engagements dans le gaz.
Changement de pied cette semaine. TotalEnergies a annoncé l'arrêt de ses achats de pétrole ou de produits pétroliers russes, « dans les meilleurs délais et au plus tard à la fin de l'année 2022 ». Pour compenser, l'entreprise va s'appuyer sur un approvisionnement provenant de Pologne (pour le pétrole) ainsi que d'Arabie saoudite (pour le gazole). Néanmoins, l'activité pétrole russe demeure modeste pour le groupe, qui ne renonce pas à ses engagements dans le gaz.
Investissements dans le gaz
80% de la production d'hydrocarbures de TotalEnergies en Russie n'est autre que du gaz : le pétrole ne représente donc qu'une petite partie de son activité. Il se trouve aussi que l'entreprise a beaucoup investi dans les infrastructures gazières au pays, en particulier avec Novatek, une société russe spécialisée dans le gaz naturel liquéfié, ainsi que dans le projet Arctic LNG2.
Sur RTL, Patrick Pouyanné, le PDG de TotalEnergies, a expliqué que le gaz russe était à l'heure actuelle absolument indispensable pour l'Europe. Par ailleurs, l'entreprise a pris des engagements fermes : « Si j’arrête le contrat de gaz russe, vous savez ce qu’il se passe ? Je paye des milliards immédiatement aux Russes », ce qui financera en partie la guerre en Ukraine…
Sur RTL, Patrick Pouyanné, le PDG de TotalEnergies, a expliqué que le gaz russe était à l'heure actuelle absolument indispensable pour l'Europe. Par ailleurs, l'entreprise a pris des engagements fermes : « Si j’arrête le contrat de gaz russe, vous savez ce qu’il se passe ? Je paye des milliards immédiatement aux Russes », ce qui financera en partie la guerre en Ukraine…