Le coût de la transition écologique difficile à assumer pour les ménages
Bien que des aides financières existent, couvrant de 25% à 60% de l'investissement en fonction des revenus, ces subventions ne suffisent pas à lever les barrières économiques. Pour les classes moyennes et les ménages modestes, l'effort financier nécessaire pour investir dans des solutions écologiques demeure prohibitif, même avec un prêt à taux zéro. Il est question de dizaines de milliers d'euros, soit plus d'un an de revenu pour la classe moyenne, et jusqu'à une décennie ou plus pour les ménages les plus modestes.
Le secteur de l'automobile est particulièrement révélateur de ce phénomène. L'étude indique qu'aucun ménage ne pourrait rentabiliser l'achat d'une citadine électrique standard neuve sur 20 ans, comparé au maintien d'une vieille voiture à essence. Bien que les voitures électriques neuves soient rentables en moins de six ans en raison des économies de carburant, le problème de trésorerie persiste. Les prix varient entre 10.000 et 40.000 euros pour une voiture et sa borne de recharge, même après déduction des aides.
Le secteur de l'automobile est particulièrement révélateur de ce phénomène. L'étude indique qu'aucun ménage ne pourrait rentabiliser l'achat d'une citadine électrique standard neuve sur 20 ans, comparé au maintien d'une vieille voiture à essence. Bien que les voitures électriques neuves soient rentables en moins de six ans en raison des économies de carburant, le problème de trésorerie persiste. Les prix varient entre 10.000 et 40.000 euros pour une voiture et sa borne de recharge, même après déduction des aides.
Les voitures électriques : un cas particulièrement inquiétant
Le leasing n'offre pas non plus de solution viable, les coûts en France étant 56% plus élevés pour un véhicule électrique que pour un véhicule thermique. Quant au marché de l'occasion, il est encore peu développé en matière électrique et pose des problèmes de compatibilité avec les systèmes de recharge actuels.
Les auteurs de l'étude recommandent une augmentation des aides de 10% à 50% pour les ménages modestes et le bas de la classe moyenne, ainsi que des ajustements législatifs dans les onze programmes d'aide existants. En ce qui concerne MaPrimeRenov', destinée à la rénovation des logements, I4CE suggère de réaffecter une partie des aides des ménages les plus aisés vers une augmentation de plus de 20% des aides pour les ménages modestes et la première moitié des classes moyennes.
Les auteurs de l'étude recommandent une augmentation des aides de 10% à 50% pour les ménages modestes et le bas de la classe moyenne, ainsi que des ajustements législatifs dans les onze programmes d'aide existants. En ce qui concerne MaPrimeRenov', destinée à la rénovation des logements, I4CE suggère de réaffecter une partie des aides des ménages les plus aisés vers une augmentation de plus de 20% des aides pour les ménages modestes et la première moitié des classes moyennes.