Le ciel aérien européen est sans pitié contre les compagnies aux reins financiers fragiles. Plusieurs entreprises ont ainsi cessé leurs opérations de manière plus ou moins brutales ; cela a été le cas pour Air Berlin, Niki, Azur Air ou encore SkyWork Airlines. Bulgaran Eagle, filiale de Germania basée à Sofia, a également mis la clé sous la porte. Dans le cas de WOW Air, la cessation des opérations a été effective jeudi dernier, laissant sur le carreau des milliers de passagers.
WOW Air, basé à l’aéroport de Reykjavik-Keflavik en Islande, opérait une trentaine de vols notamment entre Paris et Montréal. La compagnie low cost était en difficulté depuis longtemps. Sur les trois premiers trimestres de l’année dernière, elle affichait déjà une perte de 42 millions de dollars. Malgré une restructuration de la dette et la réduction de ses vols, l’entreprise n’a pas pu faire autrement que de déclarer faillite. Les éventuels investisseurs (Indigo Partners et Icelandair) ont jeté l’éponge.
WOW Air employait 1 000 salariés. La fin brutale de son activité signifie que les 4 000 passagers coincés dans une trentaine d’aéroports européens et américains ont dû se débrouiller pour trouver une solution de secours. Plusieurs compagnies concurrentes ont offert leur aide via des tarifs d’assistance, permettant aux naufragés de WOW Air de bénéficier de réductions sur les lignes autrefois assurées par la compagnie. Des mécanismes de remboursement sont également disponibles, sans assurance de retrouver l’intégralité des sommes toutefois.
WOW Air, basé à l’aéroport de Reykjavik-Keflavik en Islande, opérait une trentaine de vols notamment entre Paris et Montréal. La compagnie low cost était en difficulté depuis longtemps. Sur les trois premiers trimestres de l’année dernière, elle affichait déjà une perte de 42 millions de dollars. Malgré une restructuration de la dette et la réduction de ses vols, l’entreprise n’a pas pu faire autrement que de déclarer faillite. Les éventuels investisseurs (Indigo Partners et Icelandair) ont jeté l’éponge.
WOW Air employait 1 000 salariés. La fin brutale de son activité signifie que les 4 000 passagers coincés dans une trentaine d’aéroports européens et américains ont dû se débrouiller pour trouver une solution de secours. Plusieurs compagnies concurrentes ont offert leur aide via des tarifs d’assistance, permettant aux naufragés de WOW Air de bénéficier de réductions sur les lignes autrefois assurées par la compagnie. Des mécanismes de remboursement sont également disponibles, sans assurance de retrouver l’intégralité des sommes toutefois.