
Il pourrait bien manquer 2 milliards d'euros chaque année, entre 2014 et 2019, à la Direction Générale de l'Armement.
Et les récentes déclarations du délégué général pour l'armement vont totalement dans ce sens. Lors de son audition devant la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées du Sénat, dans le cadre de l'examen de la LPM 2014-2019, Laurent Collet-Billon a tiré le signal d'alarme.
Pour lui, le report des charges du programme 146, qui concerne les équipements militaires, ne pourrait être résorbé durant la période 2014-2019. Et ce programme pèse actuellement 2 milliards d'euros. Cela signifie que chaque année, jusqu'en 2019, il manquera toujours 2 milliards pour régler les factures reçues, ou non, bien que les prestations eussent été réalisées. On appelle cela du défaut de paiement.
Historiquement, c'est la première fois qu'une LPM va démarrer avec un tel report de charges. Dans les faits, la DGA assure que les paiements privilégiés seront ceux des PME, ou des sous-traitants les plus fragiles. Les grands groupes comme Thalès ou Dassault pouvant faire preuve de patience avant d'être payés.
Mais cela n'augure rien de bon. A terme la DGA pourrait bien se retrouver en cessation de paiement, n'arrivant plus à régler ces factures. L'armement français flirte donc avec la ligne rouge. Si le moindre crédit s'annule, cette ligne sera franchie. Quoi qu'en dise Jean-Yves Le Drian, qui à l'annonce du Livre Blanc il y a quelques mois, avait promis que le bud
Pour lui, le report des charges du programme 146, qui concerne les équipements militaires, ne pourrait être résorbé durant la période 2014-2019. Et ce programme pèse actuellement 2 milliards d'euros. Cela signifie que chaque année, jusqu'en 2019, il manquera toujours 2 milliards pour régler les factures reçues, ou non, bien que les prestations eussent été réalisées. On appelle cela du défaut de paiement.
Historiquement, c'est la première fois qu'une LPM va démarrer avec un tel report de charges. Dans les faits, la DGA assure que les paiements privilégiés seront ceux des PME, ou des sous-traitants les plus fragiles. Les grands groupes comme Thalès ou Dassault pouvant faire preuve de patience avant d'être payés.
Mais cela n'augure rien de bon. A terme la DGA pourrait bien se retrouver en cessation de paiement, n'arrivant plus à régler ces factures. L'armement français flirte donc avec la ligne rouge. Si le moindre crédit s'annule, cette ligne sera franchie. Quoi qu'en dise Jean-Yves Le Drian, qui à l'annonce du Livre Blanc il y a quelques mois, avait promis que le bud