Une pause après plusieurs trimestres consécutifs de hausse
Selon des chiffres provisoires de l'Insee, l'emploi salarié dans le secteur privé a progressé de 3.000 postes au quatrième trimestre 2022. C'est bien moins que les prévisions de l'institut des statistiques, qui espérait une progression de 29.000 postes sur les trois derniers mois de 2022. Au troisième trimestre de la même année, l'emploi salarié avait augmenté de 0,6% (120.000 emplois supplémentaires).
Dans les secteurs de la construction et de l'industrie, la création de postes est stable ou quasi-stable. Alerte en revanche dans le secteur tertiaire marchand, qui accuse une perte de 11.400 postes. Ce secteur était pourtant le principal pourvoyeur des hausses successives de ces derniers trimestres : rien qu'à l'automne dernier, il affichait +85.000 postes…
Dans les secteurs de la construction et de l'industrie, la création de postes est stable ou quasi-stable. Alerte en revanche dans le secteur tertiaire marchand, qui accuse une perte de 11.400 postes. Ce secteur était pourtant le principal pourvoyeur des hausses successives de ces derniers trimestres : rien qu'à l'automne dernier, il affichait +85.000 postes…
L'intérim continue de contribuer à l'emploi salarié
L'Insee relève que la stabilité attendue pour la fin de l'année dernière « fait suite à sept trimestres consécutifs de nette hausse ». Sur l'ensemble de l'année 2022, l'emploi salarié a effectivement augmenté de manière soutenue (+1,5%), ce qui représente quasiment 305.000 emplois. Il dépassait même le niveau d'avant la crise sanitaire de 888.000 emplois (4,5%).
Faut-il voir dans ce trou d'air les prémisses d'un ralentissement de long terme, voire d'une baisse ? Les économistes se perdent en conjectures. Dans l'interim, il y a une progression au dernier trimestre de 0,8% (+6.500 emplois), ce qui laisse espérer un coup d'arrêt passager. Mais le contexte économique est fortement dégradé, ce qui laisse penser que la situation sur le front de l'emploi salarié pourrait elle aussi être moins bien orientée.
Faut-il voir dans ce trou d'air les prémisses d'un ralentissement de long terme, voire d'une baisse ? Les économistes se perdent en conjectures. Dans l'interim, il y a une progression au dernier trimestre de 0,8% (+6.500 emplois), ce qui laisse espérer un coup d'arrêt passager. Mais le contexte économique est fortement dégradé, ce qui laisse penser que la situation sur le front de l'emploi salarié pourrait elle aussi être moins bien orientée.