Trop de pub sur Twitter
Selon Elon Musk, la publicité sur Twitter est « trop fréquente et trop grosse ». Les utilisateurs du réseau social sont en effet assaillis d'espaces publicitaires très fréquemment, ce qui a tendance à décourager l'usage et réduire l'engagement. C'est pourquoi le patron de l'entreprise veut mettre en œuvre une nouvelle formule d'abonnement qui permettra aux clients de ne plus voir de publicité du tout.
Cette annonce est dans la droite ligne du changement de modèle économique de Twitter, impulsé par l'homme d'affaires depuis son rachat à 44 milliards de dollars. Avec l'offre Twitter Blue (qui coûte de 8 à 11 $ par mois), les abonnés subiront moitié moins de publicité. Une fonction qui doit être mise en place prochainement. Cette future formule coûtera donc plus cher. Le curseur risque d'être difficile à placer : il faut que l'entreprise ne perde pas d'argent, tout en évitant un prix trop élevé.
Cette annonce est dans la droite ligne du changement de modèle économique de Twitter, impulsé par l'homme d'affaires depuis son rachat à 44 milliards de dollars. Avec l'offre Twitter Blue (qui coûte de 8 à 11 $ par mois), les abonnés subiront moitié moins de publicité. Une fonction qui doit être mise en place prochainement. Cette future formule coûtera donc plus cher. Le curseur risque d'être difficile à placer : il faut que l'entreprise ne perde pas d'argent, tout en évitant un prix trop élevé.
La stratégie acrobatique d'Elon Musk
Twitter a désespérément besoin d'argent. Selon les prédictions d'Elon Musk, le chiffre d'affaires de l'entreprise ne devrait pas dépasser les 3 milliards de dollars en 2023, soit 41% de moins qu'en 2021. La publicité, qui représente la seule rentrée d'argent frais, a largement fui depuis la prise de pouvoir de celui qui est aussi le patron de Tesla et de SpaceX.
Et pour cause : les annonceurs n'ont guère apprécié le retour d'utilisateurs racistes et complotistes. Depuis, ils préfèrent dépenser leur argent sur d'autres réseaux sociaux. Pour réduire les coûts, le milliardaire a taillé dans les effectifs en licenciant plus de la moitié des troupes (qui comptait 7.500 salariés avant l'acquisition), mais ces efforts ne seront probablement pas suffisants pour trouver la rentabilité.
Et pour cause : les annonceurs n'ont guère apprécié le retour d'utilisateurs racistes et complotistes. Depuis, ils préfèrent dépenser leur argent sur d'autres réseaux sociaux. Pour réduire les coûts, le milliardaire a taillé dans les effectifs en licenciant plus de la moitié des troupes (qui comptait 7.500 salariés avant l'acquisition), mais ces efforts ne seront probablement pas suffisants pour trouver la rentabilité.